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Helene
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 2846 Lieu: Athènes, Grèce
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écrit le Tuesday 21 Feb 06, 10:12 |
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Apothicaire du grec αποθηκάριος (apothêkarios), garde-magasin, alors qu’en français c’est synonyme de pharmacien. Ce terme contient l’élément αποθήκη (magasin, réserve, entrepôt) ou apotheca en latin. |
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Morand
Inscrit le: 03 Oct 2005 Messages: 550 Lieu: Zürich, Sundgau, Alsace, Zuid-Holland,
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écrit le Tuesday 21 Feb 06, 12:27 |
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On utilise aussi le mot Apotheke pour nommer une pharmacie en allemand :
Apotheke, die; -, -n |
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Maisse Arsouye
Inscrit le: 10 Nov 2004 Messages: 2037 Lieu: Djiblou, Waloneye
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écrit le Tuesday 21 Feb 06, 12:28 |
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En néérlandais aussi : apotheek |
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Morand
Inscrit le: 03 Oct 2005 Messages: 550 Lieu: Zürich, Sundgau, Alsace, Zuid-Holland,
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écrit le Tuesday 21 Feb 06, 12:38 |
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Il est d'ailleurs amusant de voir qu'en allemand, le terme Theke, signifie :
bar, buffet, comptoir, zinc (populaire)... je suppose que ce terme est donc une contraction de Apotheke, ou du moins est lié à ce nom |
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Helene
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 2846 Lieu: Athènes, Grèce
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écrit le Tuesday 21 Feb 06, 13:04 |
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Je m’en souvenais pour l’allemand mais j’ignorais pour le néerlandais. Apothèque fait parti des termes qui ont évolué différemment. En ce qui concerne thèque θήκη, la signification en grec est de pochette, d’étui mais si je prends l’exemple de discothèque mot à mot « pochette à disque » ce terme a pris un sens très différent. |
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Victor-Emmanuel
Inscrit le: 31 Oct 2005 Messages: 234 Lieu: Saint-Genest de Contest, Midi-Pyrénées
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écrit le Tuesday 21 Feb 06, 18:49 |
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Discothèque est effectivement souvent pris dans le sens de boite de nuit, dancing (et non pas nyctathèque), mais aussi, moins souvent certes, dans celui du lieu où l'on range des disques. |
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Ali Baba
Inscrit le: 17 Feb 2006 Messages: 35 Lieu: Strasbourg
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écrit le Tuesday 21 Feb 06, 19:27 |
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Et bibliothèque a pris un sens plus large que simplement une collection de livres.
Exemples :
• une bibliothèque de fonctions
• ma bibliothèque iTunes
• une bibliothèque de photos (alors qu'il existe le vocable photothèque) |
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Chusé Antón
Inscrit le: 25 Feb 2005 Messages: 740
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écrit le Tuesday 21 Feb 06, 22:32 |
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En aragonais botica=pharmacie. Botiga= boutique. Boticario=Pharmacien.
Rebotica= Chambre d´arrière la botica où les forces vives d´un village parlaient de toutes les questions. |
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Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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écrit le Tuesday 21 Feb 06, 22:53 |
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Coté historique
C'est en 1777, à la suite d'un décret de Louis XVI remplaçant le Jardin des apothicaires par le Collège de pharmacie, que les apothicaires prennent le nom de pharmaciens et obtiennent, après de nombreuses querelles avec les médecins, les chirurgiens et surtout les espiciers, l'exclusivité de la préparation des remèdes.
Source Universalis. |
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Marden
Inscrit le: 16 Nov 2004 Messages: 468 Lieu: Seine-et-Marne, Ardennes
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écrit le Wednesday 22 Feb 06, 0:02 |
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Sur le thème voisin du "droguiste", effleuré dans un récent passé :
Citation: | ...
Les étudiants en médecine parlent, encore aujourd'hui, d'épiciers, pour désigner leurs condisciples en pharmacie, aimable qualificatif qui remonterait au Moyen-Age, époque où l'emblème des épiciers était un caducée ! A noter également qu'un épicier a d'abord été un marchand d'épices. |
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Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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écrit le Wednesday 22 Feb 06, 0:37 |
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Le lien entre médecine et pharmacie.
Le tournant capital s'est seulement amorcé à la fin de la période médiévale, lorsque la profession de médecin-préparateur, souvent exercée par des religieux, s'est scindée.
Pour faire exécuter ses prescriptions, le médecin avait pris peu à peu l'habitude de s'adresser à des spécialistes, les apothicaires espiciers qui fabriquaient les remèdes dans leur « boutique aux drogues » (apothèkè en grec). Ce terme d'espicier, accolé à celui d'apothicaire, rappelle que les drogues - ou matières premières destinées à la préparation des médicaments - venaient en partie, comme les précieuses épices (dont certaines sont des drogues : noix muscade, cannelle, girofle...), des contrées lointaines de l'Orient par la fameuse route de la Soie.
En Europe, l'indépendance de cette nouvelle profession d'apothicaire, distincte de celle de médecin, est attestée par le statut que Louis IX lui accorda en 1258 pour la préparation et la vente des médicaments
Universalis |
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Le garde-mots
Inscrit le: 22 Dec 2005 Messages: 743 Lieu: Lyon
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écrit le Wednesday 22 Feb 06, 2:22 |
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Au Moyen Age le terme consacré n'était pas médecin mais mire. |
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Poyon
Inscrit le: 24 Jul 2005 Messages: 765 Lieu: Liège (Waremme)
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écrit le Wednesday 22 Feb 06, 20:07 |
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"apoticåre" pour "pharmacien", en wallon liégeois |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11173 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Wednesday 31 Mar 10, 9:19 |
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La boutique de l’apothicaire : ces deux mots sont issus du grec αποθηκη, apothêkê, « lieu de dépôt, magasin (de vivres) », lui-même dérivé de αποτιθεναι, apotithenai, « déposer, mettre de côté, mettre en réserve ».
Le mot boutique a une histoire compliquée : il est probablement passé en français par l’intermédiaire
– du grec tardif (i servant alors à noter la prononciation de η),
– de l’arabe (transcription du π en b, le son /p/ n’existant pas en arabe),
– et enfin de l’ancien provençal botiga, botica, avec, en cours de route, une déglutination de l’article, l’abo- devenant la bo-.
L’italien bottega, « boutique » et les mots espagnols botica, « boutique d’apothicaire » et bodega, « cellier » ont la même origine.
(Extrait de la grande famille FAIRE).
Dernière édition par Papou JC le Wednesday 21 Sep 11, 9:44; édité 1 fois |
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dawance
Inscrit le: 06 Nov 2007 Messages: 1887 Lieu: Ardenne (belge)
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écrit le Wednesday 31 Mar 10, 11:27 |
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En brusseleir, on désigne par apotiquet un petit pot. En français de Wallonie, on dit potiquet pour désigner la même chose. |
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