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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6525 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Thursday 29 Dec 05, 17:12 |
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Confirmation :
angl. skunk : putois ; < algonquin seganku , lit. "celui qui pète"
(Source : etymonline.com)
L'odeur du putois est forte et tenace, elle peut faire fuir un ours. Sur la route, on peut sentir un putois écrasé à 1 km de distance (ou 1,5 km sous le vent). Le putois est si commun en Amérique du Nord qu'on le voit fréquemment aux abords des maisons. J'ai même eu une famille de putois qui nichait sous mon abri à outils de jardinage.
Pour éliminer l'odeur (si on s’est fait asperger), on prétend qu'il faut prendre un bain dans la sauce tomate. La recette suivante est plus efficace : 1 litre d'eau oxygénée, 50 ml de poudre de bicarbonate de soude, 5 ml de savon liquide.
Dernière édition par Jacques le Sunday 04 Mar 07, 1:14; édité 1 fois |
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Apus
Inscrit le: 06 May 2005 Messages: 111 Lieu: Francoprovençal
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écrit le Friday 06 Jan 06, 22:08 |
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Au Québec maskinongé, une espèce de brochet. |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6525 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Tuesday 10 Jan 06, 20:05 |
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Pemmican : mélange de viande séchée (ex. bison, élan ou bœuf), de graisse et de fruits séchés, qui peut se conserver pendant plusieurs mois. Le mot vient de pimü (graisse en langue cri ) via l'anglais.
Le pemmican est adopté aujourd'hui par les explorateurs polaires, les skieurs de fond et les canoéistes. Un kg de pemmican aurait la valeur nutritive de 3 kg de viande fraiche.
J'ai l'intention d'essayer une recette avec bœuf (par la suite, chevreuil), graisse de boeuf, pommes, airelles, noix de pécan et miel (je ne vois pas de bison dans les boucheries locales, mais j'en ai vu ailleurs). Je vous en donnerai des nouvelles ! |
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Nikura
Inscrit le: 08 Nov 2005 Messages: 2035 Lieu: Barcino / Brigantio
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écrit le Monday 15 May 06, 15:42 |
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guillaume a écrit: | C'est un animal qu'on peut classer parmi les félins, et non parmi les rats. |
Je ne savais pas que c'était un félin. Et c'est gentil comme bête?
Quand j'étais gosse, j'avais vu un film sur un raton-laveur enragé qui terrorisait un village entier. Un mauvais film certes, mais ça m'a toujours marqué. J'en garde aujourd'hui l'image d'un animal agressif... |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6525 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Monday 15 May 06, 20:04 |
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Ce n'est pas un félidé, c'est un procyonidé. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Raton_laveur
Il faut éviter ceux qui s'approchent des humains. J'ai entendu dire qu'ils pourraient avoir la rage.
Si vous voulez passer pour Davy Crockett, vous pouvez acheter une toque en raton-laveur(avec la tête et la queue) . |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6525 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Sunday 04 Mar 07, 1:04 |
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Jacques a écrit: | opossum : (1640 opassum) Sarigue de l'ordre des Marsupiaux, qui vit en Amérique. |
Voir aussi :
to play possum (anglais)
Dernière édition par Jacques le Sunday 25 Mar 07, 15:48; édité 1 fois |
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gilou
Inscrit le: 02 Jan 2007 Messages: 1528 Lieu: Paris et Rambouillet
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écrit le Sunday 04 Mar 07, 13:32 |
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guillaume a écrit: | 1634, squunck, from Algonquian (probably Abnaki) seganku, said to be translatable as "he who squirts" (celui qui pète).
De quoi sagit-il selon vous ?
Réponse:
skunk (anglais) est le nom du putois d'Amérique, la mouffette, aussi appelée bête puante (québécois). | To squirt, c'est gicler, jaillir, et non péter. "he who squirts" est donc probablement une allusion au fait qu'il fait gicler son liquide odorant...
D'ailleurs l'expression est plus ou moins passée au Québecois:
Citation: | Skunké = québécisme dérivé de skunk (putois en anglais), action de se faire gicler par une mouffette... |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6525 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Sunday 29 Apr 07, 5:07 |
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Citation: | D’après ce que j’ai lu, wigwam a le sens général d’habitation; il peut designer des types différents de structures (pouvant abriter une famille ou plusieurs familles, hémisphériques ou longues, couvertes de peaux ou couvertes d’écorce, suivant les ressources locales,) |
angl wigwam : < algonquin (probabl. Abnaki) wigwam "habitation", litt. "leur maison". cf. wikiwam , ojibwa wiigiwaam et delaware wiquoam. (d'apr. etymonline.com) |
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Zwielicht
Inscrit le: 30 Jan 2007 Messages: 1227 Lieu: la rencontre des eaux
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écrit le Sunday 29 Apr 07, 17:31 |
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gilou a écrit: | D'ailleurs l'expression est plues ou moins passée au Québecois:
Citation: | Skunké = québécisme dérivé de skunk (putois en anglais), action de se faire gicler par une mouffette... |
| En québecois, skunké est plus souvent utilisé comme adjectif décrivant un cannabis mélangé avec du cannabis de variété skunk (terme anglais). Ou bien, pour décrire la bière exposée à la lumière trop longtemps (souvent le cas avec les bouteilles vertes genre Heineken, Grolsch, Moosehead Lager) et dont l'odeur évoque les effluves du liquide éjecté par les mouffettes.
Sinon, on dit skunké pour un genre de musique qui comporte des influences punk et ska à la fois.
Mais "je me suis fait sunker" pour dire "je me suis fait arroser par une mouffette".. c'est du même titre que "J'ai drivé de Québec à Montréal", ie, ce n'est pas bien vu ni répandu. Mais à ce niveau, se faire skunker peut signifier se faire arroser par la pluie, par exemple, dépendant du contexte.
guillaume a écrit: | skunk (anglais) est le nom du putois d'Amérique, la mouffette, aussi appelée bête puante (québécois) |
Et pour terminer, le mouffette et le putois sont des animaux différents. Le terme "putois d'Amérique" ne désigne pas la mouffette, mais une sorte de belette. |
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Zwielicht
Inscrit le: 30 Jan 2007 Messages: 1227 Lieu: la rencontre des eaux
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écrit le Sunday 29 Apr 07, 17:54 |
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Babiche - du Micmac signifiant corde, fil
Désigne généralement toute forme de cuir animal, découpé en lanières et souvent mâché, qui intervient comme fil dans la confection de vêtements ou raquettes. |
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Zwielicht
Inscrit le: 30 Jan 2007 Messages: 1227 Lieu: la rencontre des eaux
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écrit le Monday 05 Nov 07, 2:36 |
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mitasse : de l'algonquin midassine ; jambière, guêtre en peau de chevreuil ou en drap, ornée de dessins de rassadés ou de poil d'orignal de différentes couleurs
micouenne : Grande cuillère de bois, qu'on emploie généralement pour tirer le pot-au-feu du chaudron, et, dans le peuple, pour servir la soupe. C'est la mouvette des Normands.
sasaqua : Tapage. Faire le sasaqua.
(déja mentionné)
tobogane : Traîneau composé d'une pièce, ou de deux pièces assemblées, de bois taillé très mince, et servant principalement aux enfants
source : Glossaire franco-canadien et vocabulaire de locutions vicieuses usitées au Canada, Oscar Dunn, 1880 |
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guillaume
Inscrit le: 14 Dec 2005 Messages: 669 Lieu: Istanbul, natif du Québec
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écrit le Monday 05 Nov 07, 11:38 |
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Zwielicht a écrit: | Babiche - du Micmac signifiant corde, fil
mitasse : de l'algonquin midassine ; jambière, guêtre en peau de chevreuil ou en drap, ornée de dessins de rassadés ou de poil d'orignal de différentes couleurs
micouenne : Grande cuillère de bois, qu'on emploie généralement pour tirer le pot-au-feu du chaudron, et, dans le peuple, pour servir la soupe. C'est la mouvette des Normands.
sasaqua : Tapage. Faire le sasaqua.
(déja mentionné)
tobogane : Traîneau composé d'une pièce, ou de deux pièces assemblées, de bois taillé très mince, et servant principalement aux enfants |
Dans le parlé québécois les plus courant de ces mots amériendiens que tu as nommés sont sans doute tobogane et babiche. Les autres sont peut-être encore en usage dans certaines régions, mais pour moi ça semble très folklorique. Les as-tu déjà entendus (ou vus dans la littérature) ?
Pour babiche, à ma connaissance on l'emploie pour parler carrément de ces courrois de cuir maché (qui est jaunâtre avec une certaine transparence) et qui est très fort, ce qui permet effectivement de faire des raquettes ou des objets d'artisanat. On ne l'emploie pas dans la vie de tout les jours (comme le sens de "corde, fil" le donne à penser), à moins d'être un fabriquant de raquette à l'ancienne. |
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Zwielicht
Inscrit le: 30 Jan 2007 Messages: 1227 Lieu: la rencontre des eaux
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écrit le Monday 05 Nov 07, 17:23 |
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guillaume a écrit: | On ne l'emploie pas dans la vie de tout les jours (comme le sens de "corde, fil" le donne à penser), à moins d'être un fabriquant de raquette à l'ancienne. | Oui, on ne l'utilise pas souvent, mais parfois en blague. "C'est fait en babiche", en voulant dire.. c'est vieux ou archaïque, mais c'est de qualité. On peut l'opposer à "broche à foin".
Je pense que la génération Passe-Partout connait assez bien le mot babiche, mais ne l'utilise que rarement. Si je me souviens bien, le mot était enseigné durant une vignette qui passait dans l'émission, où on voyait des Attikameks (je pense), fabriquer des raquettes. Je me souviens de la célèbre réplique narrative :
"hey il va vite!!"
-ouais mais y est habitué
Un autre mot :
corrégone, d'origine attikamek, désigne une sorte de poisson blanc de lac |
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Zwielicht
Inscrit le: 30 Jan 2007 Messages: 1227 Lieu: la rencontre des eaux
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écrit le Monday 05 Nov 07, 20:12 |
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AdM a écrit: | Encore quelque québécismes d'origine indienne :
atoka airelles
ouananiche saumon d'eau douce
ouaouaron grenouille taureau
pichou mocassin souple et haut
[Cf. COUTURE, Yvon H[ermann], Les Algonquins, Val d'Or, Éditions Hyperborée, 1983, 184 p. (Coll. « Racines amérindiennes »).]
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atoka et ouaouaron = ce ne sont pas des mots d'origine algonguienne, mais iroquoienne (revoir le titre du sujet).
ouananiche = déjà mentionné (Jacques)
pichou : ça serait aussi un animal dont on exploitait la fourrure, selon quelques auteurs du 18e siècle. Le nom pourrait provenir du français pichon. Je ne suis pas convaincu.
Pour ouaouaron: http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=3318 |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6525 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Friday 07 May 10, 9:40 |
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winnoloursin a écrit: | le calumet de la paix.Le mot calumet ( du grec kalamos:roseau) vient du normanno-picard.
Mais comment le désignait-on dans diverses langues amérindiennes?? |
En lenapé, langue algonquine, pipe se dit Hopoakan |
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