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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Tuesday 06 May 14, 14:56 |
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- Newcastle, you will remember, seemed to have the title in their grasp playing a brand of gung-ho football.
= Newcastle, en 1996, avait le titre à portée de main, en jouant un football enthousiaste / champagne.
[ The Telegraph - 06.05.2014 ]
(J'aurais bien traduit par "football ou jeu débridé" mais comme le terme est d'origine chinoise on aurait pu crier au politiquement ou ethniquement incorrect...)
gung-ho / gung ho
- enthousiaste et naïf
- fonceur
Lire le MDJ gung-ho (anglais). |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Tuesday 03 Jun 14, 12:55 |
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- His adopted nation went collectively doolally in its urge to mark his departure.
= Son pays d'adoption est devenu complètement dingue dans son envie de fêter son départ.
[ The Telegraph - 31.05.2014 ]
(Lors de la finale Toulon-Castres, la France du rugby a célébré le dernier match de la carrière du demi d'ouverture anglais Jonny Wilkinson. En l'honneur de ce joueur exceptionnel, le God Save the Queen a été joué à la fin du match au Stade de France. Du jamais vu. Les médias anglais n'en sont pas revenus...)
doolally (slang)
- dingo - barjo
- fou - timbré - taré - frappé - dingue
etymonline a écrit: |
doolally (adj.)
"insane, eccentric," British slang, by 1917 in the armed services and in full doolally tap (with Urdu word for "fever"), from Deolali, near Bombay, India, which was a military camp (established 1861) with a large barracks and a chief staging point for British troops on their way to or from India;
the reference is to men whose enlistments had expired who waited there impatiently for transport home. |
selon etymonline, doolally est d'origine militaire
Deolali était un camp militaire britannique en Inde, où les soldats de Sa Majesté étaient regroupés avant d'être rapatriés à la fin de leur service
ils étaient excités et impatients de rentrer, d'où le sens de doolally (initialement doolally tap : fièvre du camp de Doolally)
Devlali est aujourd'hui une ville de 50.000 habitants, située près de la côte Ouest de l'Inde.
A lire :
- la page Devlali de Wikipédia
- le Fil Noms communs dérivés de noms de villes |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Thursday 26 Feb 15, 11:23 |
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José a écrit: | AWOL (variante, plus rare : awol)
= absent without leave
- absent sans permission |
Awol peut être employé au sens figuré :
- ... raiding into space vacated by Arsenal’s Awol defenders.
= ... lançant des contre-attaques dans les espaces laissés vacants par une défense d'Arsenal aux abonnés absents / par des défenseurs d'Arsenal ayant déserté leur poste.
[ The Daily Telegraph - 26.02.2015 ]
(= victoire de Monaco à Arsenal 3-1 en Ligue des Champions) |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6533 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Thursday 20 Oct 16, 2:32 |
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Cette expression apparaît fréquemment dans le presse américaine en ce moment.
angl. loose cannon : 1896 désigne une personne au comportement imprévisible et dangereux, comme celui d'un canon qui a cassé ses attaches au pont d'un navire de guerre.
L'expression figurée anglaise provient probablement de la traduction anglaise de Quatre-ving Treize (Victor Hugo1874) Victor Hugo a écrit: | Un canon qui casse son amarre devient brusquement on ne sait quelle bête surnaturelle. C'est une machine qui se transforma en un monstre. Cette masse court sur ses roues, a des mouvements de bille de billard, penche avec le roulis, plonge avec le tangage, va, vient, s'arrête, paraît méditer, reprend sa course, traverse comme une flèche le navire d'un bout à l'autre, pirouette, se dérobe, s'évade, se cabre, heurte, ébrèche, tue, extermine. C'est un bélier qui bat à sa fantaisie une muraille. Ajoutez ceci : le bélier est de fer, la muraille est de bois. C'est l'entrée en liberté de la matière ; on dirait que cet esclave éternel se venge ; il semble que la méchanceté qui est dans ce que nous appelons les objets inertes sorte et éclate tout à coup ; cela a l'air de perdre patience et de prendre une étrange revanche obscure ; rien de plus inexorable que la colère de l'inanimé. Ce bloc forcené a les sauts de la panthère, la lourdeur de l'éléphant, l'agilité de la souris, l'opiniâtreté de la cognée, l'inattendu de la houle, les coups de coude de l'éclair, la surdité du sépulcre. Il pèse dix mille, et il ricoche comme une balle d'enfant. Ce sont des tournoiements brusquement coupés d'angles droits. Et que faire ? Comment en venir à bout ? Une tempête cesse, un cyclone passe, un vent tombe, un mât brisé se remplace, une voie d'eau se bouche, un incendie s'éteint ; mais que devenir avec cette énorme brute de bronze ? De quelle façon s'y prendre ? Vous pouvez raisonner un dogue, étonner un taureau, fasciner un boa, effrayer un tigre, attendrir un lion ; aucune ressource avec ce monstre, un canon lâché. Vous ne pouvez pas le tuer, il est mort ; en en même temps, il vit. Il vit d'une vie sinistre qui lui vient de l'infini. Il a sous lui son plancher qui le balance. Il est remué par le navire, qui est remué par la mer, qui est remuée par le vent. Cet exterminateur est un jouet. Le navire, les flots, les souffles, tout cela le tient ; de là sa vie affreuse. Que faire à cet engrenage ? Comment entraver ce mécanisme monstrueux du naufrage ? Comment prévoir ces allées et venues, ces retours, ces arrêts, ces chocs ? Chacun de ces coups au bordage peut défoncer le navire. |
Un an plus tard Henry Kingsley, dans le roman Number Seventeen, utilise l'expression en en donnant la parenté à Victor Hugo)
Henry Kingsley a écrit: | At once, … the ship was in the trough of the sea, a more fearfully dangerous engine of destruction than Mr. Victor Hugo’s celebrated loose cannon. |
angl. cannon : v. 1400. de l'anglo-normand canon , cf. anc. fr canon (14e. s.)
http://www.etymonline.com/index.php?allowed_in_frame=0&search=%22loose+cannon%22 |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11234 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Thursday 20 Oct 16, 7:36 |
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En bref, ce qui sort du loose cannon, c'est loin d'être un silver bullet ! |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6533 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Thursday 20 Oct 16, 11:55 |
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" Canon lâché ", qu'écrit Hugo, semble la meilleure traduction de l'expression figurée " Loose cannon ".
V. Hugo a écrit: | ce monstre, un canon lâché |
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Pascal Tréguer
Inscrit le: 16 Dec 2012 Messages: 694 Lieu: Lancashire - Angleterre
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écrit le Wednesday 05 Apr 17, 14:58 |
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José a écrit: | doolally (slang)
Deolali était un camp militaire britannique en Inde, où les soldats de Sa Majesté étaient regroupés avant d'être rapatriés à la fin de leur service
ils étaient excités et impatients de rentrer, d'où le sens de doolally (initialement doolally tap : fièvre du camp de Doolally) |
Doolally tap, la fièvre du camp (de Doolally), ne désignait pas un simple état d’excitation et d’impatience, mais un désordre mental et physique. Dans The Madness at Deolali (Journal of the Royal Army Medical Corps – 2006), N. A. Martin explique qu’en raison des limitations imposées aux mouvements de troupes par les saisons, les soldats postés au camp de Deolali après le mouvement de mars devaient attendre jusqu’à novembre d’être rapatriés. Ils souffraient de la chaleur des longs mois d’été. De plus, en raison de la présence de bars et de bordels dans la ville voisine de Nasik, l’alcoolisme, la syphilis et autres maladies vénériennes sévissaient. S’ajoutait à cela le paludisme. N. A. Martin conclut que, plus que le simple ennui du camp :
Citation: | The reason that Deolali became synonymous with mental illness has more to do with the limitations imposed on troop movements by the seasons, the debilitating effect of the summer climate, alcoholism, venereal diseases, malaria, and the difficulties of treating mental illness in the colonies. |
Un glossaire de termes militaires paru dans le Lichfield Mercury (Staffordshire) du 14 May 1915 définit ainsi Doolally tap :
Citation: | When a soldier becomes mentally unbalanced he is said to have received the “Doolally Tap.” |
L’adjectif doolally apparaît dès 1902 dans le Yorkshire Telegraph and Star du 27 octobre au sujet d’un homme qui avait été arrêté pour avoir brisé des vitres et autres objets, et qui avait expliqué que dès qu’il buvait une goutte de bière, il devenait dingue (he became doolally). |
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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6533 Lieu: Etats-Unis et France
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