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Bassins d'origine : tous Usage : transport de personnes, d'animaux et de véhicules, Propulsion : perche, utilisation du courant, treuillage, moteur vapeur puis diesel
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Pendant des siècles, la rareté des ponts a été palliée par la multiplication des bacs.
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Le
bac n'est pas un type de bateau à proprement parler. C'est
une utilisation spécifique du bateau, et morphologiquement,
son architecture est généralement celle de la flotte
de la rivière sur laquelle il travaille.
Techniquement parlant, il existe essentiellement deux types de bacs : la bac à traille et le bac pendulaire. Le premier est le plus répandu bien qu'il soit le plus gênant pour la navigation. Le bac est guidé dans sa traversée par un cable tendu en travers de la rivière, plus ou moins haut selon la présence ou non de navigation.
Le
bac pendulaire est, lui, attaché à un point fixe loin
en amont, au milieu de la rivière : la pointe aval d'une île
ou un gros corps mort immergé. Sa trajectoire décrit
donc un arc de cercle dont le rayon est égal à la longueur
de cette attache.
Ces deux types de bacs se déplacent en s'aidant du courant de la rivière, par incidence sur leurs gouvernails ou sur la coque elle-même.
La multiplication des ponts à partir du XVIIIe siècle va entraîner la disparition de la plupart des bacs. Il n'en reste aujourd'hui que quelques uns ici ou là, parfois privés, sur des rivières comme la Risle, la Cure, le Cher, et même la Seine, et surtout de grosses unités motorisées dans les estuaires de la Seine, de la Loire, de la Gironde, sur le Petit Rhône et sur certains abers bretons.
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