Une ancienne grande voie d'eau guadeloupéenne

La Grande Rivière à Goyaves vers Lamentin

Bassin versant
Guadeloupe

Type de voie d'eau
Rivière naturelle

Relie
L'arrière-pays à l'océan Atlantique (Grand Cul-de-Sac Marin)

Origine physique
Vers Ravine Chaude à la cote 30 m.

Extrémité physique et administrative
Le Grand Cul-de-Sac Marin à la cote 0 m

Sens conventionnel de descente
De Ravine Chaude vers l'océan (bien logiquement)

longueur
8 km

Nombre d'écluses
0

Gabarit
Inconnu

Plus long bief :
Sans objet

Plus court bief :
Sans objet

Plus haute écluse :
Sans objet

Moins haute écluse :
Sans objet

Structure administrative de rattachement
DDEA Guadeloupe ?

Statut actuel
Déclassée

Raisons de son utilisation
Voie naturelle de transport

Compagnie concessionnaire ayant permis sa création puis son exploitation

Personnalités importantes ayant contribué à sa construction

Préfiguration

Conception

Commencé en

Mis en service en

Ouvrages et vestiges remarquables
?

Système alimentaire
La rivière elle-même

Voies d'eau adjacentes :
Aucune

Principales villes traversées :
Sainte-Rose, Lamentin

Départements concernés :
Guadeloupe

Origine du nom de la rivière à Goyaves
La rivière est appelée ainsi en raison de la quantité de goyaviers qu'on y trouvait.

Remarques

Le général et baron Eugène-Edouard Boyer de Peyreleau, dans son ouvrage "Les Antilles Françaises, particulièrement la Guadeloupe" (1823), évoque la Grande Rivière à Goyaves en ces termes :

"Le quartier du Lamentin est séparé de celui de Sainte-Rose par la grande rivière à Goyaves, ainsi appelé de la grande quantité de goyaviers qu'on y trouva. Autrefois on la nommait aussi Saint-Charles. C'est la plus considérable rivière de la colonie et celle dont le cours se prolonge le plus. (...) Elle coule du sud au nord tant qu'elle est encaissée dans les montagnes, serpente ensuite vers l'est sur un fond de palétuviers, et, après un cours de quatre lieues, vient se jeter dans le grand Cul-de-Sac, en face de l'îlet à Fajou. Les navires pourraient la remonter à la distance de mille toises ; elle porte bateaux jusqu'à près de deux lieues de son embouchure, et pourrait être comparée à la Seine à Paris.
La grande rivière à Goyaves est très-importante pour le transport et l'embarquement des produits coloniaux. Son embouchure, large d'environ 150 toises, a 8 brasses d'eau en son milieu."

(Une brasse vaut environ 1,60 m, une toise 1,95 m et une lieue 5555 m si elle est marine, et un peu moins de 4 km si elle est terrestre)