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Pierre
Inscrit le: 11 Nov 2004 Messages: 1188 Lieu: Vosges
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écrit le Saturday 22 Oct 05, 19:25 |
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Bot
Cet adjectif (bote au féminin) qui trouve son origine dans le flamand bot ou dans l'allemand bütt, signifie émoussé.
Aucun rapport avec une quelconque bottine.
Il se dit souvent d'une difformité du pied
Le pied bot de José Ribera au Louvre
La main bote est beaucoup moins employée.
Info Larousse |
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Charles Animateur
Inscrit le: 14 Nov 2004 Messages: 2526 Lieu: Düſſeldorf
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écrit le Monday 30 Jul 07, 21:53 |
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On connaît en allemand plutôt Bütt avec la signification de "hotte, bassine" (dans son usage à Cologne) mais dans un emploi figuré pour désigner un pupitre à partir duquel on déclame des discours amusants lors du carnaval. |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11202 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Sunday 27 Feb 11, 21:46 |
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Faute d'avoir du nouveau à apporter sur ce mot à l'origine discutée, je cite au moins le TLF :
Citation: | ÉTYMOL. ET HIST. − [1165-70 « personne qui a le pied bot », d'apr. éd. Foerster, p. 341; « nabot », d'apr. éd. Roques, gloss., p. 249b (CHR. DE TROYES, Erec et Enide, éd. W. Foerster, 1024 : Quand tu tel outrage veïs, Si le sofris et si te plot D'une tel feiture d'un bot, Qui feri la pucele et moi), attest. isolée] ; 1552 pied bot (POPPE, p. 144).
Mot se rattachant à l'a. fr. bót « crapaud » (av. 1105, Gloses de Raschi, d'apr. LEVY, p. 42; 1165-70, CHR. DE TROYES, Erec, 1950 dans T.-L.), de même qu'à l'adj. bot « mal arrondi » (1611, COTGR.).
Origine discutée. Le fait que d'une part les sens de « gros, émoussé » et de « animal gros et court, crapaud » se trouvent dans d'autres lang. romanes (v. REW3, no 1239a) et que d'autre part la même notion de « gros, court, émoussé » est relevée dans diverses lang. germ. (FEW t. 15, 2, p. 45b) suggère à FEW l'hyp. d'un étymon germ. *bŭtt auquel il attribue le sens de « émoussé »; à l'encontre de cette hyp., la difficulté à expliquer les formes fr. à partir de ŭ (v. J. Hubschmid dans Z. rom. Philol.,t. 78, 1962, p. 122) et le caractère contestable du sens attribué au germ. en raison de l'apparition tardive de l'adj. fr. de même sens (1611, supra), v. GESCH., pp. 29-30 et SAIN. Sources t. 3, pp. 438-442. REW3, SAIN., loc. cit., p. 440,COR., s.v. boto, attribuent à l'ensemble de ces mots une orig. onomatopéique ; mais il serait étonnant que des formations expr. similaires se soient produites dans des aires si éloignées (v. J. Hubschmid, loc. cit., p. 121). EWFS2 rattache les mêmes mots à une racine bǒtt dont il ne précise pas l'origine. |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11202 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Sunday 27 Feb 11, 22:20 |
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Voyons l'espagnol :
- pied bot se dit pie pie zopo. Origine ?
- crapaud se dit sapo. Pour le DRAE, c'est un mot préroman d'origine onomatopéique. En basque, zapoa.
- chaussure se dit zapato. On sait que ce mot est d'origine turque via l'arabe.
Et je rappelle qu'en poitevin bot signifie "sabot",
et je vois que le TLF parle d'un mot ancien français bót avec le sens de "crapaud", autrement dit du "sapo" espagnol.
NB : Je ne fais aucune hypothèse, je donne des informations.
Dernière édition par Papou JC le Monday 28 Feb 11, 7:06; édité 1 fois |
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giòrss
Inscrit le: 02 Aug 2007 Messages: 2778 Lieu: Barge - Piemont
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écrit le Sunday 27 Feb 11, 22:58 |
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Italien zoppo
Le lien avec bot se trouve dans le fait que tous les deux peuvent être liés à l'idée de "coup".
le pied bot comme le pie zopo (esp)/piede zoppo (it)/pé sòp (piem.) sont des pieds qui fonctionnent mal, comme ça passe quand on se tord le pied.
Il faut s'immaginer un coup qui provoque une torsion du pied.
Voir: hollandais : sompe
français chopper
CNRTL:
Citation: | Étymol. et Hist. Ca 1175 çoper « trébucher, faire un faux pas » (Chr. de Troyes, Chevalier lion, éd. M. Roques, 3093); 1235 chouper (Huon de Méry, Tournoiement Antéchrist, éd. G. Wimmer, 642) [choper hapax xiiie s. d'apr. FEW t. 13, 2, p. 346a]; 1316-28 choper (Ovide moralisé, éd. Œuvres de Ph. de Vitry par P. Tarbé, 111 ds T.-L.). Issu prob., ainsi que l'ital. zoppo « boiteux » (DEI), l'esp. zopo et le port. zopo, zoupo « estropié, boiteux » (Cor.), d'un rad. onomatopéique tsopp- par imitation du bruit caractéristique de la démarche d'un homme boiteux (FEW t. 13, 2, pp. 345-347); le passage en a. fr. du son initial -s- à -š- est peut-être dû à l'infl. de choquer aussi bien qu'à un souci d'expressivité, l'évolution de -ts- en -s- ayant fait perdre au mot une partie de sa force expressive. Il semble difficile de retenir l'hyp. d'une formation à partir du b. lat. cloppus « estropié, boiteux » (v. clocher « marcher en boitant ») soit par croisement de celui-ci avec le lat. zanca « chaussure des Parthes » (REW3, no 9598) dont l'aire d'extension est trop réduite, soit par formation d'un verbe *zoppare pour cloppare avec une transformation du rad. pour des raisons onomatopéiques (EWFS2) qui nous ramènent à la 1re hyp.; il en serait de même dans l'hyp. d'un rattachement au lat. suppus « tête en bas » (Cor.) qui suppose aussi une altération onomatopéique du rad. pour expliquer les différentes formes romanes (Hubschmid ds R. Ling. rom., t. 27, 1963, p. 417). |
Ici http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=13421
j'ai déjà parlé du fait que les sources iitaliennes pour "botto" disent qu'il y a deux mots identiques avec deux racines differentes.
Pour le français aussi vous devez penser à deux racines pour des mots semblables.
- racine "coup" : voir LEI s.v. *bott/*butt- 'colpo' (6, 1314.41).
- racine "gonflement" : voir LEI s.v. *bott‑; *bond‑/*bold‑; but(t)‑; *pott‑ 'gonfiore; cavità' (6, 1466.40). |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11202 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Sunday 27 Feb 11, 23:27 |
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Le rapprochement de tous ces mots de l'aire romane autour du français chopper est intéressant mais j'ai quelques doutes sur l'origine onomatopéique.
Idem avec le fait de prendre la notion de coup comme dénominateur commun à bot et zoppo, ça me semble un peu tiré par les cheveux ...
Mais on avance.
Moi je suis très intrigué
- par ce crapaud qui se dit bót ici et sapo là,
- par cette chaussure qui se dit bot ici et sabot là,
- par cette difformité qui se dit bot ici et zopo là.
Bref, je sens comme de l'aphérèse dans l'air ... |
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MiccaSoffiu
Inscrit le: 24 Jun 2008 Messages: 463 Lieu: Capicursinu-Sophia
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écrit le Monday 28 Feb 11, 8:48 |
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Pour le corse « zoppu » = boiteux, INFCOR propose une source latine cloppu(m), on retrouve la même proposition pour le calabrais zuoppu (cloppum).
On peut aussi mentionner clopiner du bas latin cloppus (cntrl) sans certitude d’une relation possible entre cloppus et cloppum ? |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11202 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Monday 28 Feb 11, 10:28 |
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Citation: | Il semble difficile de retenir l'hyp. d'une formation à partir du b. lat. cloppus « estropié, boiteux » ... | Pour la suite voir plus haut la citation donnée par giorss. |
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giòrss
Inscrit le: 02 Aug 2007 Messages: 2778 Lieu: Barge - Piemont
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écrit le Monday 28 Feb 11, 12:56 |
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En Toscane aussi;
botto = crapaud, mais la racine serait "gonflement" : voir LEI s.v. *bott‑; *bond‑/*bold‑; but(t)‑; *pott‑ 'gonfiore; cavità' (6, 1466.40). La même pour (it.) "botte" = baril, "bottiglia" = bouteille e "botta" = botte (chaussure).
http://tlio.ovi.cnr.it/TLIO/
pour crapaud:
Citation: | [1] Cecco d'Ascoli, Acerba, a. 1327 (tosc./ascol.), L. 3, cap. 13.2735, pag. 292: Aspro veleno dico ch'è nel botto / Che per freddezza fa le membra morte, / Ha gli occhi ardenti e il corpo come un otto.
[2] Sacchetti, Rime, XIV sm. (fior.), 10.12, pag. 9: Per ascoltare i tuo' nuovi sermoni / di cave, di sotterra e di marmotti, / del veder lei riebbi i vaghi doni; / quando gridavi coccodrilli e botti, / scovrì gli orechi per udir tuo' soni / con risi più che mai d'amor condotti. |
pour chaussure:
Citation: | [1] Gl Senisio, Declarus, 1348 (sic.), 37v, pag. 33.13: Crepita te, idest scarpa vel bocta pedum.
[2] Gl Senisio, Declarus, 1348 (sic.), 49v, pag. 33.14: Botis tis… calciamentum breve, quod dicitur bocta. |
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giòrss
Inscrit le: 02 Aug 2007 Messages: 2778 Lieu: Barge - Piemont
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écrit le Monday 28 Feb 11, 13:01 |
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DRAE:
Citation: | sapo, pa. (Voz prerromana, de or. onomat., por el ruido que hace al caer en un charco o en tierra mojada). |
mot d'origine préromaine et onomatopeïque, par le bruit que fait en tombant dans une flaque d'eau ou sur sol mouillé. |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11202 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Monday 28 Feb 11, 22:25 |
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Je veux bien que le mot soit préromain, basque éventuellement, mais pour le reste ... c'est de la littérature. L'onomatopée, c'est ce sur quoi on se rabat quand on ne trouve rien d'autre. |
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MiccaSoffiu
Inscrit le: 24 Jun 2008 Messages: 463 Lieu: Capicursinu-Sophia
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écrit le Tuesday 01 Mar 11, 7:22 |
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Papou JC a écrit: | Citation: | Il semble difficile de retenir l'hyp. d'une formation à partir du b. lat. cloppus « estropié, boiteux » ... | Pour la suite voir plus haut la citation donnée par giorss. |
Oui, pourtant les références suivantes semblent étayer la proposition d’INFCOR pour le co : ZOPPU qui serait issu du latin lat. tardif CLOPPU(M) 'claudicant' :
http://webs.unice.fr/circples/langues/real/dialectes/ziu.htm
Arnaldo MOROLDO méridionalismes chez les auteurs italiens contemporains - Dictionnaire étymologique - Université de Nice Sophia Antipolis Arnaldo MOROLDO a écrit: |
ZOPPÌA
CAMILLERI in Il gioco della mosca 1995 [= Sellerio 1997]: "L'amputazione, evidentemente, vale più della zoppìa" (p. 78), in La scomparsa di Patò 2000 [= Oscar Mondadori 2002] (p. 31), in Il giro di boa 2003 (p. 70) ; BUTTAFUOCO in Le uova del drago 2005 (p. 279).
Bonfiglio 101 enregistre zuppiàre "zoppicare", cf. Rohlfs zoppiare, -ri, zuppijari "zoppicare". Zoppìa: italianisation partielle de sic. zoppìa, zuppìa ou néologisme à partir de calabro-sic. zuppiari 'boiter'. Cf. ZOPPICHIARE.
ƒ claudication.
ZOPPICHÈRO
CAMILLERI in La mossa del cavallo 1999 [= BUR 2004]: "E dove vai, zoppichèro come sei ?" (p. 63).
Création à partir de it. zoppicare ou de sic. zuppichiari, zoppichiari selon le modèle morphologique sicilien.
ƒ boiteux.
ZOPPICHIARE , ZUPPICHIARE
CAMILLERI in Il corso delle cose 1978 [= Sellerio 2000]: "...la sera prima ce n'era uno che pure zoppichiava" (p. 124, cf. 1 autre occ.), in La gita a Tindari 2000 (p. 241), in Il re di Girgenti 2001: "Però non pareva si fosse fatto cosa gravi, zuppichiava solamenti" (p. 18), in La paura di Montalbano 2002 (p. 60, cf. 3 autres occ.), in La presa di Macallè 2003 (p. 148), in Privo di titolo 2005 (p. 46, cf. zuppichiante, p. 73), in La pensione Eva 2006: (p. 150), in La vampa d'agosto 2006 (p. 21).
Cf. Rohlfs 815 zoppichiare, -ri..."zoppicare". Sic. zuppichiari, calabr. zoppichiari, -re < lat. parlé *CLOPPICARE (dénominal de lat. tardif CLOPPU(M) 'claudicant'), avec changement de suffixe; pour l'initiale cf. DELI V 1469 zòppo; cf. fr. cloper, clocher, frioul. clopâ 'boiter'.
ƒ boiter, boitiller. . |
Il est à noter que pour toutes les dénominations de boiteux la définition de co : ZOPPU mentionne : « une disparité du niveau des jambes», appliqué au sens propre et au figuré comme pour le latin classique claudicare (cntrl claudicant)
Nous avons une définition strictement identique pour co : ZONCU pour lequel l’étymologie n’est pas définie ?
Concernant ZOCCU
Voir aussi : Arnaldo MOROLDO a écrit: |
ZOCCOLUTO
LA SPINA in L'amante del paradiso 1997: "Illu è lu Demonio e se non ci credete ite a vedergli le corna in testa e piedi zoccoluti" (p. 113).
Néologisme à partir de it. zoccolo, calabro-sic. zocculu selon le modèle morphologique sicilien.
ƒ finissant en sabots, fourchu.
ZOCCU
CAMILLERI in Il re di Girgenti 2001: "Zoccu avemu nni spartemu" (p. 32); AGNELLO HORNBY in La zia marchesa 2004: "Nni la casa di Gesù, zoccu trasi 'un nesci cchiù" (p. 78); SANTANGELO in Senzaterra 2008: « E a socc'avemu a pinzàri! - esclalamo in coro... » (p. 108).
Doublet de sic. nzoccu, enregistré par Piccitto III 375 nzocchi e nzoccu "pron. dimostr. + rel. ciò che, quello che. Cfr. zzoccu", cf. Rohlfs 485 nzoccu, nzoccùi, nzoccué "chiunque...[non so cui è]; v. zzoccu". Selon Piccitto, sic. zzoccu < lat. parlé [EC]CE HOC + lat. CUI (qui a remplacé QUIS), l'hypothèse de Rohlfs rend davantage compte de calabro-sic. nzoccu, calabr. nzoccùi. Cf. CU.
ƒ tout ce que; quiconque.. |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11202 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Tuesday 01 Mar 11, 8:28 |
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Recherche désespérément expert en phonologie historique pour avis sur la possibilité d'un passage de cloppicare à zoppicare.
Merci d'avance. |
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MiccaSoffiu
Inscrit le: 24 Jun 2008 Messages: 463 Lieu: Capicursinu-Sophia
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écrit le Tuesday 01 Mar 11, 10:50 |
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Dans cette attente une référence sur ce point (Source Gallica) :
Dictionnaire étymologique de la langue française (Nouv. éd.) / par Auguste Brachet,... ; préface par E. Egger,... -J. Hetzel (Paris)-1904
Citation: | ...terme' est le substantif verbal de clopiner, autre dérivé de doper); éclopé est aussi un composé de doper. 2° Cloppus, par un dérivé cZoppicus, donna le verbe cloppicare (clocher), qui perdant, suivant la règle (voy. accointer), son i, se contracta en clop'eare et donna d'une part le provençal ... |
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giòrss
Inscrit le: 02 Aug 2007 Messages: 2778 Lieu: Barge - Piemont
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écrit le Tuesday 01 Mar 11, 12:55 |
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L'évolution normale de clo- en toscan serait chio-...le z- semblerait plutôt quelque chose de méridional (sicilien, calabrais???).
Citation: | il nesso consonantico “cl” diventa [kj] <chi> (in posizione interna è doppia, in posizione iniziale è singola) orécla > orecchia |
En effet, en toscan, l'évolution dévrait être cloppu[m]>chioppu>chioppo (pr. quiòppo)...
mais la recherche de chioppo dans la CRUSCA ne me donne des résultats. On peut penser, par consequence, que zoppo est un emprunt.
Chioppo on le trouve en venitien, mais sa signification est chute
En romanesco, chioppo = coup ("ho fatto er chioppo ca a machina" = j'ai eu un accident de voiture)
En piémontais ës-ciòp ('stchòp) = coup
Donc tout cela signifie qu'il éxistait un mot paleo-roman *(ex)cloppu = coup.
On le voit bien en:
*excloppu[m]>schioppo = fusil, en toscan
*excloppeta > ës-ciopëtta = fusil, en piémontais
En Persius, auteur de la basse latinité, on trouve "stloppus" = coup
D'où vient aussi l'italien: scoppio = explosion et le piémontais ës-ciòp = explosion.
Le français actuel a le verbe chopper, mais le vieux français avait soper.
Le piémontais a le verbe sopié (pr. soupier) = boiter
Donc, il éxistait un verbe d'origine *stloppare/*stloppicare>(s)cloppare/(s)cloppicare.
En sicilien, c'est possible une évolution : cloppu>cZoppu>zoppu
http://scn.wiktionary.org/wiki/zoppu
En conclusion, moi je pense que c'est un mot entré dans le toscan par le biais de la poésie sicilienne du XII/XIII siècle. |
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