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rejsl Animatrice
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 3672 Lieu: Massalia
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écrit le Wednesday 27 Jul 11, 19:44 |
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Là où je séjourne en vacances, il pleut toute la sainte journée . |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11195 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Wednesday 27 Jul 11, 20:00 |
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Pourvu que ce ne soit pas le déluge !
(Zut, c'est biblique ça ! Tant pis, je le laisse.) |
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Outis Animateur
Inscrit le: 07 Feb 2007 Messages: 3509 Lieu: Nissa
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écrit le Wednesday 27 Jul 11, 20:35 |
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Et tu le laisses à juste titre, ce n'est que biblique que pour ceux qui ne lisent que les ouvrages de chambres d'hôtel étazuniennes …
… et qui, ne se fiant qu'à l'habitude, ne connaissent que Noé, ni le Ziusudra sumérien, ni le Uta-napisti babylonien, ni le Deucalion grec !
… et je n'en passe que des meilleurs … |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11195 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Wednesday 27 Jul 11, 21:39 |
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Il vaut mieux recevoir un peu d'eau sur la tête que le baptême du feu !
A moins qu'il ne s'agisse du feu sacré, bien entendu ... |
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ramon Animateur
Inscrit le: 13 Jan 2005 Messages: 1395 Lieu: Barcelone, Espagne
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écrit le Thursday 28 Jul 11, 12:14 |
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Pour ceux qui pourraient avoir intérêt.
Avec un peu de retard et avant de partir quelques semaines en vacances, je mets ce lien vers une liste de locutions et expressions espagnoles et catalanes d’origine religieuse (non biblique).
Grand merci à Xavier pour son aide et patience ! |
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rejsl Animatrice
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 3672 Lieu: Massalia
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écrit le Wednesday 03 Aug 11, 17:40 |
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Le bris du pain, rompre le pain , je ne sais si ces expressions sont directement héritées de la religion car dès le moment où les humains ont su le pétrir et le cuire, il a fallu aussi le couper.
Cependant, dans la langue française, ce concept de " rompre le pain" est directement lié aux Évangiles et à Jésus qui le rompit pour le donner à ses disciples . Les protestants, en particulier, continuent à le rompre et ne le coupent pas.
Si je cite l'expression aujourd'hui , c'est pour signaler une extension de sens, expression surtout usuelle à l'oral dans nos campagnes , vers le XIX eme ou au début du XX eme , époques où beaucoup de gens ne savaient écrire dans les milieux ruraux. Il arrivait souvent que des villageois , deux hommes, passent ensemble un contrat, vente d'une brebis, accord sur un terrain. Le contrat était alors conclu en " rompant le pain" . Ce bris du pain remplaçait la signature , avait valeur d'engagement moral comme s'ils avaient prêté serment sur la Bible.
Rompre le pain équivalait pour eux à " passer contrat". |
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rejsl Animatrice
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 3672 Lieu: Massalia
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écrit le Friday 05 Aug 11, 17:56 |
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Le feu de Saint-Elme, lorsqu'il apparaît tout au haut du mât d'un navire a de quoi inquiéter. Idem, lorsqu'il scintille aux ailes d'un avion.
Les marins , pensant que c'était un signe protecteur de Saint-Elme, leur patron, l'interprétaient comme un signe favorable. D'où l'expression ,employée par Scarron " arriver comme le feu de Saint-Elme après la tempête ", équivalent de notre " arriver après la bataille", plus connu.
Le feu de Saint-Elme a déjà été cité sur un fil du "Mot du jour". Que ceux qui ont voix au chapitre mettent le lien, s'ils le jugent bon.
ANIMATION (frère Papou JC) : Voilà, c'est fait ! (déplacé dans "Expressions, etc.)".
Dernière édition par rejsl le Saturday 24 Mar 12, 12:38; édité 1 fois |
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ramon Animateur
Inscrit le: 13 Jan 2005 Messages: 1395 Lieu: Barcelone, Espagne
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écrit le Thursday 15 Sep 11, 18:35 |
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En espagnol, à l’expression ¡Por Dios ! (par Dieu !), on ajoute le suffixe –ero (lat. –arius) et on obtient, pordiosero, mendiant, qui demande l’aumône par Dieu ! |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10944 Lieu: Lyon
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écrit le Monday 19 Sep 11, 12:40 |
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- As the world's chic and sleek descend on the capital (= London) in search of catwalk epiphanies, Harriet Walker explains what not to miss.
= A l'heure où les VIP (= les chics et les élégants) débarquent à Londres (= pour la Fashion Week) à la recherche de coups de coeur de défilé, H.W. nous explique ce qu'il ne faut pas rater.
[ The Independent - 16.09.11 ]
epiphany :
- une perception ou manifestation généralement soudaine de la nature ou du sens essentiel de quelque chose
- une révélation, une découverte lumineuse
to have an epiphany : avoir un flash, une révélation |
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Camelia
Inscrit le: 14 Jan 2008 Messages: 711
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écrit le Monday 17 Oct 11, 13:09 |
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En roumain:
A veni din joi în Paşti = a veni din când în când, foarte rar
Venir de jeudi à la Pâques / venir voir quelqu'un de temps en temps, venir rarement
A ruga (pe cineva) de toţi Dumnezeii = a se ruga cu insistență; a implora
Supplier quelqu'un de tous les Dieux = supplier avec insistance quelqu'un, implorer
A nu avea nici un Dumnezeu = a nu crede în nimic; a nu avea nici un sens în viaţă
Ne pas avoir ni un Dieu = ne croire en rien, ne pas avoir aucun sens dans la vie |
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Didon
Inscrit le: 23 Aug 2008 Messages: 104 Lieu: Louvain-la-Neuve
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écrit le Tuesday 18 Oct 11, 5:15 |
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à-Dieu-va, à Dieu vat, à-Dieu-vat, à la Grâce de Dieu!
Être plus catholique que le pape : j'ai trouvé "Défendre quelque chose avec plus de zèle que la personne concernée" et "Être extrémiste dans ses pensées ou dans ses actions".
Paris vaut bien une messe ! : Formule qui s'utilise généralement lorsque, pour obtenir un avantage important, on consent un petit sacrifice.
Être pauvre comme Job : être dans la plus grande indigence. |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11195 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Tuesday 18 Oct 11, 5:58 |
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Être pauvre comme Job a déjà été donnée page 4.
Pour la précédente, Paris vaut bien une messe !, les circonstances historiques ne sont pas banales : la phrase a été prononcée par Henri de Navarre, alors protestant, mais prêt à se convertir au catholicisme pour pouvoir devenir roi de France, le futur Henri IV.
ANIMATION : Merci de tout relire ou d'utiliser le cartouche "recherche sur le forum" avant d'ajouter quoi que ce soit. |
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Didon
Inscrit le: 23 Aug 2008 Messages: 104 Lieu: Louvain-la-Neuve
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écrit le Tuesday 18 Oct 11, 6:21 |
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Je m'excuse pour les doublets. J'ai beau regarder la p.4, je n'ai pas le "ëtre pauvre comme Job" sur mon écran., ni sur le pdf que j'ai enregistré. Quant à la fonction "recherche sur le forum", elle est désactivée chez moi (ce n'est pas une blague). |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11195 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Tuesday 18 Oct 11, 6:25 |
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Pardon : Job étant un personnage biblique, il s'agit de la page 4 du fil ad hoc, "Références d'origine biblique".
Regroupez vos expressions dans un seul post, ce sera plus économique en nombre de pages. |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10944 Lieu: Lyon
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écrit le Wednesday 02 Nov 11, 11:30 |
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la croix et la bannière
expressio.fr a écrit: | « La croix et la bannière »
= de grandes complications ou difficultés
Cette expression, sous une forme un peu différente, est attestée dès le XVe siècle, issue de l'italien.
A cette époque, la religion était omniprésente, dans toutes les activités et à tous les niveaux de la société.
La croix, représentant celle du Christ, était donc obligatoirement brandie en tête de toutes les processions, qu'il s'agisse des religieuses accompagnant des reliques diverses ou organisées pour des évènements particuliers, ou bien de celles destinées à accompagner l'arrivée d'un notable dans la ville.
Dans ces différentes processions, on portait aussi des étendards ou des bannières diverses, que ce soit celle de la Vierge, de la paroisse, d'une confrérie, du notable en déplacement ou de celui le recevant.
Mais l'organisation de ces processions n'était pas facile, paraît-il. Les formalités, les règles à suivre, le respect de l'importance des participants, qu'elle soit honorifique ou hiérarchique, transformait parfois leur préparation en de véritables casse-têtes.
Ce qui explique le sens de "grandes complications".
En 1690, Furetière indique que "il faut la croix et la bannière pour inviter quelqu'un" signifiait "il faut aller le chercher avec des formes telles qu'il ne puisse se dérober".
Dans ce sens, on retrouve l'apparat, la procession organisée pour accueillir au mieux un visiteur éminent en déplacement qui, ainsi accueilli avec faste, ne pouvait décemment pas s'esquiver.
Notre forme actuelle "c'est la croix et la bannière pour..." est attestée en 1822. |
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