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pâture, repas, pain (français) / IE *pā- - Le mot du jour - Forum Babel
pâture, repas, pain (français) / IE *pā-

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Jacques



Inscrit le: 25 Oct 2005
Messages: 6525
Lieu: Etats-Unis et France

Messageécrit le Saturday 04 Mar 06, 13:50 Répondre en citant ce message   

Pâture, repas et pain proviennent de la racine indo-européenne *pā.

*pā : nourrir, protéger
-> germ. fodram angl. feed , angl. food.
-> lat. pas pâture, pâturage, repas.
-> lat. pas-t-ni : pain, copain, compagnie.
-> pā-trom: fourrage fourrure (protection ?)
-> pers. khshathrapv: satrape (protecteur)
Source : AHD of IE Roots (pā)


Dernière édition par Jacques le Friday 26 Mar 10, 2:17; édité 1 fois
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Skipp



Inscrit le: 01 Dec 2006
Messages: 739
Lieu: Durocortorum

Messageécrit le Tuesday 05 Dec 06, 13:48 Répondre en citant ce message   

jacques a écrit:
-> pers. khshathrapv: satrape (protecteur)

Intéressant... La Satrape (Khshathrapv) pourrait elle être rapprochée du mot Kshatriya qui désigne la caste des guerriers chez les indo-iraniens ?
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Papou JC



Inscrit le: 01 Nov 2008
Messages: 11166
Lieu: Meaux (F)

Messageécrit le Thursday 28 Jul 11, 10:07 Répondre en citant ce message   

Dans les mots français j'ajouterais panier (< lat. panarium), pâtre et pasteur (< lat. pastorem, acc. de pastor), pastille (< esp. pastilla < lat. pastillus), pastel (< it. pastello < lat. vulg. *pastellus < lat. class. pastillus), apanage (dériver du m.f. apaner, "donner de quoi vivre à un enfant") ... et fast-food.

Moins évidents : empêtrer (< lat. vulg. *impastoriare, "entraver", dérivé de pastoria, fém. subst. de pastorius, "(corde) de berger"), son antonyme dépêtrer, et pâturon (dérivé de pâture, "entrave", altération de pastoria).

Cela dit, certains mots sont à rattacher plutôt à pain et d'autres plutôt à paître, et le lien entre les deux sous-familles n'est pas fermement établi. J. Picoche en fait deux articles séparés, non sans mentionner cette possible parenté. (Les étymologistes français sont généralement plus prudents que les anglo-saxons.)
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Papou JC



Inscrit le: 01 Nov 2008
Messages: 11166
Lieu: Meaux (F)

Messageécrit le Thursday 28 Jul 11, 11:48 Répondre en citant ce message   

ANIMATION (Papou JC) : ce qui suit a été récupéré du sujet pascere (latin), accidentellement supprimé.

HORATIUS
En français:
En plus de pâturage, il y a le vieux mot pâtis, qui désigne des terres incultes, souvent de médiocre qualité, où l'on fait paître le bétail. Dans l'Ouest de la France, ce mot pâtis se trouve souvent dans des noms de ferme.
De la même origine vient le mot familier patelin.

XAVIER
En provençal : lou pastre (féminin : pastouro)
et ses diminutifs petit pasteur : pastourèu ou pastouret, pastourello ou pastoureto
et pour les plus petits : pastourelet, pastoureleto

sans oublier la pastorale de Noël : pastouralo de Calèndo

en limousin : lou pastour
en gascon : lou pastou

J'aime bien ce terme, pastou, que l'on retrouve aussi dans le normand (source : Duméril)

RAMON
Tiens! Pastor, pastouret, pastourello… Ce vieux fil m’est venu à l’esprit:

http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=11423

MICCASOFFIU
Corse :
pasce : paître, manger, brouter; croître sur; traîner
pascente : pâturant
pascevule : pâturable
impasculà : partir pour le pâturage, aller au pâturage
pasciale : bergerie, lieu où sont installées les constructions du berger et du troupeau
pasciali : petit village, hameau
pascitoghju : pâturable, bon pour paître, bon pour la pâture
pascitura : manière de paître, pâturage, pacage
pasciulà : ramper au sol en parlant d'une plante
pasciutu : brouté, mangé, pacagé, pâturé, paissonné
pasculà : brouter, paître, pâturer, pacager, louer un herbage, paissonner
pasculante : pâturant
pasculatu : pacagé, pâturé, paissonné, brouté, mangé

…La liste est un peu longue j’abrége, voir la suite sur :
http://adecec.net/infcor/index.html

J’ai découvert à cette occasion un mot qui serait français et que je n’ai pas retrouvé dans le dictionnaire : paissonner ?

Il y a peut être une distinction à faire entre pascere (paître) et pastore (berger) ?

XAVIER
En réponse à ta question, le pâtre (ou pasteur, mot savant, recomposé sur le latin) est celui qui fait paître
(le latin pastus est le participe passé de pasco)

Le latin pastus : pâture, nourriture (à l'origine des animaux) a donné l'ancien français past : nourriture, repas

Le repas (écrit autrefois repast : d'ailleurs il aurait été plus juste d'écrire repât) a été fait sur le modèle de repaître (se nourrir, manger pour les animaux). Le préfixe re- marque la répétition.

Ces mots sont d'origine animale.

Imaginons ces termes :
C'est l'heure du repas, l'heure de repaître ! Il est temps car je n'ai pas repu aujourd'hui !
Je repais, nous repaissons... Mangeons la pâture !
Et après le repas, je serai repu !


JEAN-CHARLES
Après l'antipasto, la pasta.
Y a-t-il un lien avec le mot pâte ?

PAPOU
Il ne semble pas. Pâte vient par le latin du grec pasta, "bouillie", pluriel neutre de pastos "saupoudré", dérivé de passein, "verser".
Cela dit, le Robert Historique signale une probable influence de pasta sur panis, "pain", et un probable rapport entre panis et pascere ...

DAWANCE
En wallon liégeois, paître se dit pahe ou pahî. (lat. sc>wall lg H)
pahant signifie nourrissant.
Li pahis' (ou pachis en Ardenne), le pâturage.
pahon (Ardenne), la pâture.
pâturage se dit localement pasturèdje et paître localement wêdî (all. Weide)
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Outis
Animateur


Inscrit le: 07 Feb 2007
Messages: 3510
Lieu: Nissa

Messageécrit le Thursday 28 Jul 11, 16:49 Répondre en citant ce message   

Skipp a écrit:
jacques a écrit:
-> pers. khshathrapv: satrape (protecteur)

Intéressant... La Satrape (Khshathrapv) pourrait elle être rapprochée du mot Kshatriya qui désigne la caste des guerriers chez les indo-iraniens ?

Ce qui arrive quand on fait du copier/coller sans comprendre …

Essayons d'être un peu plus précis. Le mot « satrape » (masculin !), qui désigne le gouverneur d'une province dans l'empire Achéménide, est issu du grec ancien σατράπης qui est lui-même un emprunt au mède xšaθrapāvā.

La langue mède, bien qu'étant également une langue iranienne, est distincte du perse où le même mot a la forme xšaçapāvā, tel qu'elle figure à deux reprises sur l'inscription de Darius Ier à Behistun (en perse Bagastānā « lieu [consacré] aux dieux », Βαγίστανον chez Diodore de Sicile).

Les formes xšaθra et xšaça désignent le royaume et sont liées à l'avestique xšaθra. Ces mots n'ont aucune connotation militaire, ils désignent le royaume ou, plus généralement, le pouvoir politique, la royauté. C'est d'eux que sera issu plus tard le persan šāh « roi, shah ».

Mais, oui, Skipp, ces termes sont liés aux sanskrits kṣatra « pouvoir militaire » et kṣatriya « guerrier ». Pour comprendre le lien sémantique entre les notions iranienne et indienne, on notera qu'un membre de la seconde caste noble indienne est désignée indifféremment sous les termes de kṣatriya ou de rājanya « royal ». Car c'est à cette caste qu'appartient toujours le rājan « roi, rajah », tout comme en France de l'Ancien Régime le roi appartenait à la Noblesse, ni au Clergé, ni au Tiers-État.

Quant à l'élément -pāvā (qui est en fait le nominatif du thème -pāvan-), il signifie « protecteur » (satrape = protecteur du royaume) et on le rapproche couramment du sanskrit (et déjà védique) pāti « il protège, il préserve », -van- étant un suffixe formateur de noms d'agents.

Sources : Pierre Lecoq, Les inscriptions de la Perse achéménide, Gallimard, Paris 1997 ; Manfred Mayrhofer, Kurzgefaßtes etymologisches Wörterbuch des Altindischen, Carl Winter, Heidelberg 1963.
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MiccaSoffiu



Inscrit le: 24 Jun 2008
Messages: 463
Lieu: Capicursinu-Sophia

Messageécrit le Monday 01 Aug 11, 19:16 Répondre en citant ce message   

Report d’un message considéré comme indigeste et hors sujet dans le fil « italien et langues d’Italie »

J’ai très souvent vu dans des enclos des animaux avec une entrave, un empêtroir :
Italien pastóia, étymologie donnée par treccani : [lat. tardo pastōria, der. Latin pastus -us «pascolo, pastura»]. Cordes attachées aux pattes des bêtes au pâturage pour qu’elles ne s’éloignent pas. ( Fune che viene legata alle zampe anteriori delle bestie al pascolo perché non si allontanino)
Corse pastoghja, étymologie donnée par infcor de Latin pastus (pasculu). Attache quelconque, mais le plus souvent une chaîne munie à chaque extrémité d’un bracelet en cuir que l’on met aux pieds d’un cheval, d’un âne, d’une chèvre pour limiter ses déplacements.(Ligame qualunque, ma pè u più catena cù à ogni capu un braccialettu in coghju chì si mette à i pedi d’un cavallu, d’un mulu, d’un sumere, d’una capra, d’una pecura per infastidì a so andatura)

Italien impastoiare, Corseimpastughjà= entraver; géner, empêtrer
Latin pastus : 1 - pastus, a, um : - a - part. passé de pasco : qu'on a fait paître, repu, rassasié; nourri, alimenté; brouté, mangé. - 2 - pastŭs, ūs, m. : - a - pâture, nourriture des animaux, alimentation végétale. - b - nourriture, aliment (de l'esprit). - c - pâturage, pacage. (prima-elementa)

Au sens strict étymologique cela semble signifier que la Italien pastóia contraint l’animal à rester dans le pâturage, on l’empêche de quitter l’enclos, on ne l’empêche pas de se mouvoir, il peut parfaitement se déplacer pour se nourrir mais il ne peut pas courir ni sauter, il est bridé dans ses déplacements. Notons un autre usage de cette entrave pour les bêtes : l’apprentissage de l’habileté.
Dans les dictionnaires courants pour les mots latins cités je pas retrouvé de trace de la signification d’entrave, de contrainte, si c’est bien le cas cela signifie que la notion d’entrave s’est précisée soit en parallèle, soit par la suite. Il est étonnant qu’en latin l’entrave* d’un animal ne soit pas désignée par un mot spécifique. Peut-on admettre cette hypothèse ?
Il serait intéressant de savoir si l’usage de ce mot est spécifique à certaines régions.

* dans ce contexte très précis, soit : attacher les pattes d’un animal pour le limiter ou le gêner ses déplacements.
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rejsl
Animatrice


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Messages: 3665
Lieu: Massalia

Messageécrit le Monday 01 Aug 11, 19:52 Répondre en citant ce message   

Avec le recul de l'agriculture au profit de l'industrie, de nombreux mots français (standard ou régional) se sont perdus:

- Le pâquier ou pasquier : c'était un terrain communal, sur une lande ou une terre en friche qui servait à faire paître le bétail.
- Le pâquerage ou pacage était le droit de laisser paître des bêtes à corne (surtout les chèvres) dans certaines parties de la forêt.
- La pâque, dans certaines régions, était un vieux pré jouxtant la ferme, jamais labouré, où on laissait paître quelques bêtes.

- Le panage, droit puis action de laisser les porcs paître en forêt les fruits (glands, par exemple) des arbres.
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Papou JC



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Messageécrit le Tuesday 05 Jun 12, 18:12 Répondre en citant ce message   

pacha est issu du turc paşa, ancien titre des généraux et des gouverneurs, et ce dernier probablement du persan pādešāh, “roi protecteur”, de l’avestique paiti-xšatra dont il est question plus haut (Outis).
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Papou JC



Inscrit le: 01 Nov 2008
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Lieu: Meaux (F)

Messageécrit le Wednesday 06 Jun 12, 6:22 Répondre en citant ce message   

On retrouve l'élément pā(d)- (ou bā(n)-), "protecteur", dans un autre mot français issu du persan via l'arabe, à savoir bézoard, mot rare aux diverses graphies dont le TLF dit ceci :
Citation:
A.− Concrétion pierreuse qui se forme dans le corps de certains animaux et à laquelle on attribuait autrefois des propriétés curatives et des vertus magiques :...
B.− P. ext. Anciennes préparations pharmaceutiques à composants animaux (bézoard animal), minéraux (antimoine, étain, etc.) ou végétaux (bézoard végétal).
Prononc. et Orth. : [bezɔa:ʀ]. On écrit également bezoard (Ac. 1798), bésoar et besoar.
Étymol. et Hist. 1. xves. bezaar « concrétion calculeuse qu'on trouve dans l'estomac ou une autre partie du corps de certains animaux et qui servait d'antidote » (...); 2. 1548 bezoar « id. » (...); 1581 bezoard « contrepoison » (...). 1 est empr., par l'intermédiaire du lat. méd. (1490, Avenzohar, ...), à l'ar. bāzahr, du pers. pādzahr « ce qui préserve du poison ». 2 est empr., par l'intermédiaire du lat. méd. bezoar (...), à l'ar. bezuwār, forme maghrébine de bāzahr (...) ; . Le d de la forme mod. est dû à l'infl. du suff. -ard.

En arabe comme déjà en persan on trouve les graphies, prononciations et variantes suivantes : بادزهر [bādzahr] ou [bādizahr] et بنزهير [banzahīr] ... mais il y en a certainement d'autres.
On aura compris que le persan zahr / zehr signifie "poison".
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José
Animateur


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Messageécrit le Tuesday 15 Oct 13, 13:02 Répondre en citant ce message   

- "...", said Obama as he assembled bologna-and-cheese sandwiches during a visit to Martha’s Table, a local food pantry.
= "...", a déclaré Obama lors d'une visite à Martha’s Table, une association de distribution de repas gratuits.

[ The NY Post - 15.10.2013 ]


Royaume-Uni pantry
- (hotel/mansion) office
- garde-manger
- cellier

food pantry
- (association de) distribution gratuite de repas aux personnes en difficulté (activité généralement gérée par une non-profit charitable organization)
- banque alimentaire (où les plus pauvres viennent chercher des produits, notamment des conserves)
- soupe populaire

Voir le site Martha's Table (Washington).

etymonline a écrit:

pantry (n.)

early 14c., from Anglo-French panetrie (Old French paneterie) "bread room," from Medieval Latin panataria "office or room of a servant who has charge of food" (literally "bread"), from Latin panis "bread" (see food). Sense in English has evolved so far that its roots in "bread" are no longer felt.
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Papou JC



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Messageécrit le Saturday 06 Jun 15, 9:41 Répondre en citant ce message   

Dans le fil Pâques, on lira que je propose de rattacher pâquerette et passe-fleur plutôt au paturage latin (pascua, pascuum) qu'à la Pâque judéo-chrétienne.
(Voir plus haut le post de Rejsl du 1er aout 2011).
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José
Animateur


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Messageécrit le Thursday 02 Mar 17, 12:18 Répondre en citant ce message   

- Tonight, we heard more empty pablum from President Trump, completely divorced from the reality of harm he has inflicted on America’s most vulnerable communities.
= Ce soir, nous avons entendu une fois de plus un tas de niaiseries de la part du Pdt Trump.

[ The Guardian - 02.03.2017 ]


Royaume-Uni pablum / pabulum
- US niaiseries
- (rare) aliment semi-liquide
- (trite writing) (figuré) bouillie
- Pablum : (US, Can) : marque de bouillie (pour bébé)

etymonline a écrit:

pabulum (n.)
"food" for anything (= nourriture), 1670s, from Latin pabulum "fodder, food, nourishment," (= fourrage, nourriture, alimentation) from PIE root *pā- "to feed" (= nourrir) (see food) + instrumentive suffix *-dhlom.

Pablum (1932), derived from this, is a trademark (Mead Johnson & Co.) for a soft, bland cereal used as a food for infants and weak and invalid people, hence figurative use (attested from 1970, first by U.S. Vice President Spiro Agnew) in reference to "mushy" political prose.

= C'est par le nom de la marque commerciale de bouillie pour bébés qu'est né le sens de bouillie / niaiseries, utilisé surtout en politique.
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Papou JC



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Messageécrit le Sunday 13 Aug 17, 11:09 Répondre en citant ce message   

L'espagnol utilise le mot pábulo aliment, surtout dans la locution dar pábulo a alimenter (sens figuré), favoriser.
On trouvera de nombreux exemples dans le dictionnaire en ligne Reverso.
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Papou JC



Inscrit le: 01 Nov 2008
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Messageécrit le Sunday 23 Aug 20, 7:33 Répondre en citant ce message   

Le mot pasto "nourriture" (du latin pastus) est le probable deuxième composant de l'espagnol gazpacho "soupe froide à base de mie de pain humectée". (Voir gazpacho).

Voir aussi le fil pastis.
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