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Jacques
Inscrit le: 25 Oct 2005 Messages: 6533 Lieu: Etats-Unis et France
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écrit le Thursday 25 Apr 13, 18:12 |
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Dans le même style, dans la région parisienne on disait souvent "aller à Charenton" pour "aller chez les fous". Même le prof le disait aux élèves.
L' Asile de Charenton, actuel Hôpital Esquirol, est maintenant dans la commune de Saint-Maurice (Val de Marne), à ne pas confondre avec la commune de Charenton-le-Pont. |
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Papou JC
Inscrit le: 01 Nov 2008 Messages: 11198 Lieu: Meaux (F)
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écrit le Thursday 25 Apr 13, 19:51 |
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Dans la région lyonnaise de ma jeunesse, on allait à Bron. Y va-t-on toujours ?
Le centre hospitalier Le Vinatier, anciennement asile départemental d'aliénés de Bron jusqu'en 1937, est un hôpital psychiatrique fondé en 1876 et situé dans la ville de Bron, dans la région lyonnaise, en France.
Suite au vote de la loi du 30 juin 1838 sur les aliénés, qui affirme que « chaque département est tenu d'avoir un établissement public, spécialement destiné à recevoir et soigner les aliénés »1, et sous l'action du médecin catholique Joseph Arthaud, un terrain de 37 hectares situé à 4 kilomètres au sud-est de la ville de Lyon est acheté en 1868 par le conseil général du Rhône afin d'y accueillir un futur asile.
La conception des bâtiments est confié à l'architecte en chef du département, Antonin Louvier, auteur de la construction de la prison Saint-Paul et de la restauration de la chapelle de la prison de Villefranche-sur-Saône. L'établissement ouvre ses portes en 1876 sous le nom d'Asile départemental d'aliénés de Bron. (Wikipedia). |
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Horatius Animateur
Inscrit le: 11 Apr 2008 Messages: 695
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écrit le Friday 26 Apr 13, 9:38 |
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J'imagine que c'est assez universel :
En Mayenne (le département), on dit (disait ?) "aller à Mayenne" (la ville)
En Alsace, "aller à Rouffach"
Et dans le milieu enseignant français, "aller à La Verrière" ! |
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rejsl Animatrice
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 3672 Lieu: Massalia
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écrit le Sunday 02 Jun 13, 12:33 |
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yiddish : דערװיסן אַ נײַע אַמעריקע ou dervisn a naye amerike
= découvrir une nouvelle Amérique.
Une expression qu'on emploie pour exprimer l'étonnement, l'ahurissement d'une personne face à un domaine, un milieu, des coutumes tout à fait nouveaux pour elle.
Dernière édition par rejsl le Sunday 02 Jun 13, 18:43; édité 1 fois |
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rejsl Animatrice
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 3672 Lieu: Massalia
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écrit le Wednesday 05 Nov 14, 11:20 |
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Autriche
Der Balkan beginnt am Ballhausplatz = les Balkans commencent à la place du Ballhaus.
Un dicton viennois dans lequel la référence aux Balkans est une métaphore pour la corruption.
Sur la dite place ( Ballhausplatz) se trouve un bâtiment au n°2 qui a été pendant deux siècles le siège du Cabinet autrichien, aujourd'hui la résidence du Chancelier fédéral. L'expression par raccourci fait allusion au gouvernement et à la politique gouvernementale autrichienne.
Peu élogieux ! |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Monday 18 Dec 17, 11:28 |
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Extrait du MDJ topinambour :
Victor-Emmanuel a écrit: | L'histoire pourrait s'arrêter là, mais elle devient franchement mignonne quand notre hélianthus, appelé par les Italiens "girasole articiocco", pour sa ressemblance avec le tournesol et son parfum d'artichaut, arrive en Angleterre. Girasole (= tournesol en italien) devint Jerusalem et le topinambour "artichaut de Jérusalem"; ce qui nous donne encore une excellente soupe de Palestine. |
L'appellation artichaut de Jérusalem existe toujours en anglais :
- Jerusalem artichokes and scallops are very happy in each other’s company.
= Topinambours et coquilles Saint-Jacques se marient très bien.
[ The Guardian - 18.12.2017 ]
scallop
- coquille Saint-Jacques - pétoncle
- escalope
Lire également les MDJs artichaut et escalope.
[ Merci à AdM de m'avoir signalé que scallop signifie également coquille Saint-Jacques ] |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Wednesday 23 May 18, 12:14 |
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Pascal Tréguer a écrit: | Citation: | châteaux en Espagne |
J’ignore si l’origine de cette expression est bien connue de tous ceux qui ont, un tant soit peu, approfondi la langue française, mais dans Châteaux en Brie et — en Espagne, publié dans la revue Neuphilologische Mitteilungen (Volume 16, No. 3/6 (1914), pages 107-110), Arthur Långfors explique que l’image remonte à la chanson de geste du début du 13ème siècle Aymeri de Narbonne. Après le désastre du col de Roncevaux, Charlemagne retourne en France avec ses chevaliers ; ils approchent de Narbonne, tenue par les Musulmans, et Charlemagne l’offre en fief à celui d’entre eux qui la conquerra. Mais les chevaliers, épuisés par une longue période de combats, refusent. L’un d’eux, le comte de Normandie, dit que s’il était resté chez lui,
Citation: | Ja en Espaigne n’avroie manantie [= domaine],
Ne de Narbone n’avroie seignorie |
Dans ce passage par conséquent, Espagne connote quelque chose de difficile, voire d’impossible à conquérir. L’image est plus claire dans la chanson de geste du 14ème siècle Baudouin de Sebourc ; Baudouin répond au roi, qui vient de lui octroyer la seigneurie d’Édesse (en actuelle Turquie) – mais qu’il doit d’abord conquérir. |
Lire la suite dans le Fil Des châteaux en Espagne. |
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José Animateur
Inscrit le: 16 Oct 2006 Messages: 10941 Lieu: Lyon
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écrit le Thursday 27 Jun 19, 13:50 |
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Pascal Tréguer a écrit: | not in Kansas anymore [littéralement : plus au Kansas] : dans un endroit ou une situation inconnue ou étrange
Origine : C'est ce que dit Dorothy (interprétée par Judy Garland) à son chien Toto quand ils sont transportés de leur maison du Kansas au pays d'Oz, dans le film de 1939 The Wizard of Oz.
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Lire la suite dans le Fil Références d'origine cinématographique / télé / BD. |
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rejsl Animatrice
Inscrit le: 14 Nov 2007 Messages: 3672 Lieu: Massalia
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écrit le Monday 31 Oct 22, 16:14 |
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faire une conduite de Grenoble désigne une réception hostile, sous les huées de la foule.
Une expression attestée dans le Grand Dictionnaire Historique de Moréri (1759) .
L'origine de la locution n'est pas claire. Selon Moréri, cela viendrait d'une mésaventure subie à Grenoble par César-Pierre Richelet, auteur du Dictionnaire françois (1706).
Celui-ci aurait, dans son Dictionnaire, maltraité plusieurs hommes de lettres dauphinois. Par la suite, il aurait perdu un procès à Grenoble, et y aurait vécu une " aventure très désagréable."
Mais dans le Nouveau Dictionnaire National de Bescherelle (1893), on trouve une autre explication :
François de Bonne de Lesdiguières (1543-1626), homme militaire protestant, serait à l'origine de l'expression. Au service du roi Henri IV, il fut chargé de faire revenir le Haut-Dauphiné sous l'obéissance du roi, contre la Ligue. Et finit par conquérir Grenoble en 1590, après plusieurs échecs sanglants. Lors d'un de ces échecs, il aurait été chassé de la ville à coups de pierre, d'où la conduite de Grenoble. |
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