Toueur | ||
Bassins d'origine : Seine, Rhône principalement Usage : traction de convois de bateaux non motorisés Propulsion : chevaux à bord (tout au début XIXe), puis moteur à vapeur, électrique (caténaires) ou diesel-électrique
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Le toueur est un étrange bateau qui a participé activement à l'essor de la batellerie au XIXe siècle. |
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À l'origine, le touage désigne un treuillage quand celui-ci s'effectue depuis le bateau lui-même. Par extension, le mot a pris un sens plus répandu, désignant une technique de remorquage de convoi faisant appel aux services d'un bateau très particulier, le toueur.
Celui-ci, amphidrôme, effectue toujours le même trajet, qui peut aller de quelques centaines de mètres à plusieurs dizaines de kilomètres, en se halant lui-même, au moyen d'un treuil à son bord, sur une longue chaîne solidement fixée à terre à ses deux extrémités. Le touage, qui a été très utilisé entre 1850 et 1950, permettait de tracter de longs convois sur de grandes distances sur les rivières importantes.
Il permettait aussi aux bateaux non motorisés de franchir un passage délicat : traversée de rivière (Châtillon-sur-Loire, Decize....) ou, très souvent, de voûte (La Collancelle, Pouilly-en-Auxois...). De nos jours, deux toueurs travaillent encore aux voûtes de Mauvages, non loin de Nancy, et de Riqueval, près de Saint-Quentin, mais leurs jours sont comptés.
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Lien : un site très intéressant sur l'histoire et la technique du touage sur la haute Seine, et accessoirement l'Yonne. |
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