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  Baquet de Charleroi  

 

Bassin d'origine : Hainaut

Usage : transport

Propulsion : halage, voile (occasionnellement), puis moteur diesel (rare)

Synonyme : sabot de Charleroi

 

     Le baquet de Charleroi est l'équivalent belge du berrichon français.

 

 

"Les Deux Soeurs ", baquet de Charleroi métallique, sur le canal du Centre belge.

     Le canal de Charleroi à Bruxelles est contemporain, à peu de choses près, du canal de Berry, et comme lui, l'on a fait le choix d'un gabarit réduit pour des raisons techniques de difficultés d'alimentation en eau. Ses écluses mesureront 20 m sur 2,70 m. Il est cependant assez profond pour que le baquet, qui mesure 19,50 m sur 2,60 m, puisse porter 70 tonnes.

      Ainsi, de la même façon que les charpentiers de Vierzon se sont inspirés du chaland de Loire pour concevoir les premiers bateaux berrichons (voir "Bé de cane"), ceux du Hainaut vont s'inspirer des bateaux néerlandais, et notamment du tjalk et de la bélandre . Le baquet de Charleroi en bois est une sorte de "tjalk de canal".


Belle image d'un baquet en bois au début du XXe siècle. On remarquera les formes fortement inspirées de celles du tjalk.

Un baquet de Charleroi chargé, au pont-canal de la Senne, sur l'ancien canal de Charleroi, au début du XXe siècle

Pris en photo à quelques années d'intervalle, et pas forcément dans cet ordre-ci, au même endroit, sortant avalants de l'ascenseur n°2 du canal du Centre Belge, des baquets de Charleroi en bois ci-dessus, et en métal ci-dessous. Leur petit gabarit leur permet de passer à deux, voire à quatre si leur largeur n'excède pas 2,50 m, dans les ascenseurs et les écluses ordinaires conçues pour les spits.

     Le passage de la construction en bois à celle en acier lui fera perdre cette forme caractéristique, en se rapprochant de celle de l'automoteur de canal. Sa largeur, identique à celle du bateau berrichon, permettra à des mariniers français d'en acquérir, et de les allonger jusqu'au gabarit du canal de Berry.

Le même "Les Deux Soeurs" au même endroit, vu de l'arrière. Remarquer la barre franche du gouvernail. Ce bateau fait aujourd'hui partie du patrimoine belge.

     Il reste aujourd'hui très peu de ces bateaux.

Dans le film d'Etienne Chatilliez "La vie est un long fleuve tranquille" apparaissent, vers 1h 5 mn et 20 s (scène de la baignade dans la Deûle), deux épaves de baquets de Charleroi.

 

Retrouvez tous les bateaux fluviaux de France dans le CDrom "Bateaux des Rivières et Canaux de France", version très enrichie (plus de textes, plus d'illustrations, et même quelques bateaux supplémentaires) de ce département du présent site, édité par l'association HiPaRiCa. Voir la présentation et la commande ici et ici.
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