La page des niouzes |
Septembre 2009 : Orléans fête la Loire | ||
Le feu d'artifice du samedi soir est devenu une tradition très attendue du festival | ||
Pour la quatrième fois, Orléans offre une fête grandiose au fleuve royal... |
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"La Fillonerie", baptisée publiquement lors du dernier festival, en septembre 2007. Un très beau bateau, vraiment.
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Une vue d'ensemble du festival, depuis la Loire
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C'est devenu une tradition : pendant tout le festival, toues cabanées, fûtreaux et gabares passaient et repassaient sur la Loire devant les yeux émerveillés du public qui voyait revivre cette Loire comme aux beaux temps de sa glorieuse marine. L'on retrouvait ainsi avec plaisir "Fillonerie", "Rémy des Rauches", "Brasse-Bouiullon", "Val de Vienne", "Grand Courlis", "Bar@quai" et son train de chalands, et tant d'autres... Et puis des petits nouveaux dans la grande famille des bateaux de Loire du XXIe siècle... |
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Le beau tableau arrière de "la Non-chalante", belle gabare pas encore tout à fait terminée.
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Outre ces embarcations traditionnelles,
ou s'en prétendant plus ou moins, évoluaient aussi d'autres bateaux certes
moins ligériens, mais tout aussi sympathiques, comme "Keltia", magnifique
petit canot à vapeur dont la délicate mécanique évoque une montre suisse
version machine à vapeur, avec un doux cliquetis de bielles, et une chaudière
régulièrement alimentée au bois. Un régal. |
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La machine de "Keltia", une petite merveille...
Mais qu'y a-t-il donc dans le ciel ?
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Ce
que nous oyions, les oies l'oyaient-elles ? |
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"Le Peuple Migrateur"
Les "Ailes d'Horus"
Le funambulisme réclame une grande concentration...
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Et puis et puis, la Lusitanie
! Chaque édition du festival a un invité d'honneur. Les années précédentes, ce furent les Pays-Bas et le Danube. Cette année, c'est le Portugal avec ses merveilleux bateaux colorés qui était à l'honneur. Moliceiros et rabelos ont pu ainsi être découverts par le public fasciné par ces splendides bateaux. Rappelons aussi que le rabelo partage avec le chaland de Loire une lointaine origine commune dans le scute. Tiens, justement, de scute, il y en avait un, tout neuf. Les Bateliers du Cher venaient de Savonnières pour présenter leur bateau médiéval, construit dans une démarche d'archéologie expérimentale sous la direction de François Beaudouin. François lui-même présentait une conférence captivante sur cette expérience, le samedi après-midi, dans des conditions assez héroïques, au milieu des tambours et des flon-flons du festival... |
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Un moliceiro portugais
Le rabelo, célèbre bateau indissociable du porto
Avec un véritable air de famille avec le précédent, le scute de nos amis Bateliers du Cher suscite l'étonnement du public.
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François Beaudouin présente le scute médiéval avec toute la passion dont on le sait habité.
Ici, il est en grande conversation avec (traduire "drague comme une bête") une journaliste du "Chasse-Marée", à bord du scute.
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Sur le canal... Les animations se passaient aussi sur le canal... Un canal qui eut bien du mal à présenter un niveau d'eau correct. Et il faut ici saluer l'énergie déployée par Nadège Pavec et Jeff Wagner, responsables des bateaux sur le festival, pour obtenir que ce bief, qui fuit copieusement malgré les travaux effectués il y a deux ans pour sa réouverture (voir niouze), présente un mouillage suffisant pour les bateaux présent dans son bassin, notamment le petit bateau à passagers tout neuf de l'ANCO, et les barques de joutes. Une suggestion : plutôt que d'injecter un peu au hasard du béton à prise rapide dans les fissures supposées, pourquoi ne pas employer d'abord la bonne vieille technique des "eaux troubles" dont on se servait autrefois pour étancher naturellement les canaux un peu incontinents ? Cela consiste à verser dans l'eau du canal une quantité suffisante de glaise mélangée à de la sciure, les courants générés par les fuites se chargeant d'entrainer ces matériaux dans les-dites fuites, ce qui finit par les colmater. Plus écolo et moins coûteux, on fait difficilement... |
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Descente de l'écluse
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Coup
de gueule à propos
du canal POURQUOI ??? Pourquoi encore attendre pour envoyer les bateaux
sur ce magnifique canal ??? Mettons-nous à la place du riverain qui a financé ces travaux, avec ses
impôts. Il voit
de belles écluses toutes refaites, et pas un bateau dedans. Pas
un plaisancier qui va faire ses courses à l'épicerie du village,
qui va déjeûner au restaurant
local, qui va visiter la région à vélo depuis son
bateau amarré à Chailly
ou à Grignon... Le riverain a l'impression d'être le dindon
d'une mauvaise farce qu'on lui joue depuis 20 ans, et on ne peut pas
lui donner tort... |
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Ce grand fûtreau est un passe-cheval. Les deux beaux ardennais qui prennent leur baptème fluvial répondent aux doux noms de "Laurette" et "Fripon". "Laurette", ça tombait bien, puisque le festival s'est clos par un concert de Michel Delpech. C'était bien, à Orléans...
Ambiance nocturne sur le festival, peu avant le feu d'artifice...
Un chevalier et sa dame se font promener par le fils de celui-ci réduit à l'état de galérien... Bourreaux d'enfants !
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Bateau "intouchable" (Edit : Un ami nous informe que nous ne sommes pas les seuls à avoir connu ce genre de mésaventure avec ce personnage...) |
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(Là, j'aurais volontiers mis une photo de ce "bateau intouchable", mais l'histoire qui précède m'a coupé l'envie d'en faire une. Na.)
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Le moment fort : le feu d'artifice Dès 20 h le samedi soir, le public se pressait sur les quais pour assister à l'apogée du festival, le feu d'artifice prévu pour 22 heures. Nous, nous faisions des ronds dans l'eau en canoë en allant discuter à droite et à gauche avec les équipages. C'est bien de la rivière elle-même que l'on pouvait jouir le mieux du spectacle. Le tir commence à l'heure et dure une vingtaine de minutes. Pas mal, mais bon, un certain manque de structure et une quasi absence de musique laissent une petite déception. En 2005, le feu d'artifice était grandiose, voire monstrueux, mais se terminait de façon bizarre, comme si subitement il y avait une panne. En 2007, bien structuré autour de morceaux classiques, il n'était pas bien placé, en aval du grand pont, erreur corrigée cete année. Et là, il manquait un peu de souffle. Néanmoins, le final avec les bateaux embrasés par des feux de Bengale était du plus bel effet, surtout vu de l'eau. |
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Les gerbes de lumières du feu d'artifice et les bateaux embrasés au final
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Bon ben bref... Encore un beau festival de Loire. Mais ce serait tellement bien si nous pouvions y venir entièrement par la voie d'eau, c'est à dire par le canal entièrement restauré. Allez, un petit effort pour le rouvrir avant 2020 ! C'est tellement loin, 2020... Aurons-nous encore la force de venir jusque là alors ? Et en aurons-nous la patience ? |
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Peut-on espérer arriver au festival en bateau en passant par cette écluse (Combreux) en parfait état, et qui n'attend que de nouvelles portes, avant l'horizon 2020 ? Qu'est-ce que ce serait bien...
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Dernière
mise
à jour :septembre 2009
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