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  Canal de Marans à La Rochelle  

 

Un canal qui, restauré, ouvrirait de très intéressantes possibilités de croisières fluviales.

Marans

L'écluse de Marans

 

En suivant ce lien, un article plus détaillé sur l'histoire du canal de Marans à La Rochelle

 

Bassin versant
Sèvre Niortaise

Type de voie d'eau
canal de jonction par dérivation

Relie
la Sèvre Niortaise
à La Rochelle

Origine physique et administrative
Marans (Charente-Maritime) à la cote 1,70 m.

Extrémité physique et administrative
La Rochelle (Charente-Maritime) à la cote 0 m

Sens conventionnel de descente
De Marans à La Rochelle

longueur
24 km

Nombre d'écluses
4, dont un ouvrage de garde et de croisement à Andilly

Gabarits
Différents selon les ouvrages ! Seule la largeur, 5,20 m, est commune pour les trois suivantes.
Ecluse de Marans : 25 m
Ecluse d'Andilly longueur utile non précisée
Ecluse de Rompsay : 38,50 m, gabarit "Freycinet" (c'est la seule !)

Ecluse de jonction avec le port de La Rochelle : 38,50 sur 7 m

mouillage 1,60 m, hauteur libre 5,10 m.

 

Structure administrative de rattachement
DDE de la Charente-Maritime, subdivision de ?

Statut actuel
Radié, propriété du département Charente-Maritime

Raisons de sa construction
Relier le port de La Rochelle à l'arrière-pays et le Marais Poitevin. Ce canal s'inscrit aussi dans un grand projet de canal Nord-sud de la Loire à l'Adour

Compagnie concessionnaire à l'origine de sa création
Décision impériale (Napoléon 1er, 1805)

Personnalités importantes ayant contribué à sa construction

Préfiguration
Baron Pierre Martin de Chassiron

Conception

Modernisation Freycinet
partielle, 1884

Commencé en
1806

Mis en service en
1875, (ouvert jusqu'à la Rochelle en 1888 seulement)

Racheté par l'Etat en
Propriété de l'Etat à l'origine

Radié
le 27.07.1957

Concédé
pour 50 ans au département de Charente Maritime le 14.02.1978

Propriété du département Charente Maritime
depuis 2007

 

 

La même écluse de Marans en travaux, en 2009

Non loin de Marans, le canal croise les canaux évacuateurs de la Banche et de la Brune, qui le franchissent en siphon.

Le canal à Andilly au début du XXe siècle

MaransLR

L'écluse de garde d'Andilly, au carrefour du canal avec celui du Curé
(reconstitution graphique de Charles BERG, 1991)

 

Ouvrages remarquables
Site d'Andilly
Voûte
de Saint-Léonard, à Dompierre-sur-Mer

Système alimentaire
Prise d'eau dans la Sèvre Niortaise, par la première écluse, et alimentation par les marais.

Voies d'eau adjacentes :
Canal du Curé (drainage)

Principales villes traversées :
Marans, La Rochelle

Départements concernés :
Charente-Maritime

Remarques

Un canal d'un grand intérêt touristique

Réhabilité (ce qui ne demanderait que peu de travaux), le canal de Marans à La Rochelle offrirait un superbe parcours touristique comprenant La Rochelle, la traversée du Marais Poitevin et finissant à Niort, belle ville.

En arrivant à La Rochelle, le canal prend le nom de "canal de Rompsay", et se termine dans le canal de Maubec, non navigable. Une écluse de jonction, aujourd'hui disparue, lui permettait de rejoindre directement le bassin à flot extérieur, non loin de l'actuel Aquarium de La Rochelle.

 

L'écluse de Rompsay . Elle possède la caractéristique d'avoir reçu trois portes aval. À l'origine elle comportait une porte d'èbe (pointée vers l'amont) et une porte de flot (pointée vers l'aval, face aux grandes marées). Lors de l'allongement Freycinet, cette dernière a été déplacée en aval de la porte d'èbe. Tout cela est très lisible dans les maçonneries.

L'écluse de Rompsay dans son contexte. Elle se situe dans une belle ligne droite bordée par une route, une configuration idéale pour qu'un technocrate en fasse une voie rapide pénétrante. Il est bien curieux que le canal ait échappé à un tel sort funeste !

Le canal à Rompsay au début du XXe siècle.

 


Le canal d'Andilly ou du Curé

À l'ouvrage d'Andilly, le canal croise celui dit d'Andilly ou du Curé, qui sont essentiellement des drains de dessèchement, mais peuvent être empruntés par de pettes embarcations, comme tout le Marais Poitevin. "Curé" est vraisemblablement à prendre ici dans le contexte de "curage". (retour au texte)

Une courte activité

Lors de son creusement, la terre extraite du canal fut posé en remblai juste sur sa rive gauche. Idéal pour y poser une voie ferrée parallèle ! D'où la brièveté de l'activité du canal... Mais paradoxalement, cette même voie ferrée a certainement sauvé le canal à Rompsay de sa coupure par la voie rapide de contournemant est sur un talus busé : la voie ferrée parallèle étant perchée sur le remblai et nécessitant elle-même une forte hauteur libre, le canal en contrebas se trouve ici doté d'une hauteur libre sous le pont plus que confortable (sauf pour les oreilles).

Le souterrain de Dompierre-sur-Mer, dit "de Saint-Léonard"

Cette voûte est certainement l'ouvrage que l'on s'attend le moins à trouver sur un canal dans cette région plutôt assez peu montagneuse... Elle mesure tout-de-même 842 m... et a demandé vingt ans de travail ! Elle est précédée d'impressionnantes tranchées. (retour au texte)

 

Liens :

Le canal de Rompsay

Relier La Rochelle à Niort

Le canal de Marans à la Rochelle, histoire et projets d'avenir

 

Le canal à Dompierre, au début du XXe siècle

Deux vues du canal au pont de Dompierre

La tranchée de Dompierre, dans les années 1950. Cette photo fait apparaitre très nettement, à droite, le remblai constitué de la terre extraite de la tranchée du canal, et sur laquelle on a posé la voie ferrée qui portera un coup fatal à ce canal dont, de plus, la construction s'est éternisée sur 80 ans. (Editions La Pie)

 

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