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< voie d'eau précédente |
Rivière
Vilaine et canal du Gué de Baud (ou de la Chapelle-Bauby) |
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Cette rivière était tout récemment gravement menacée par un projet stupide ! Voir ICI. La menace semble écartée, mais la vigilance demeure de mise. | |||
La Vilaine est une (belle) rivière qui fut canalisée dès la Renaissance, puis remaniée sous l'Empire et la Restauration. La Vilaine à l'écluse d'Apigné
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Bassin versant Type de voie d'eau Relie Origine physique et administrative de la partie navigable Extrémité physique
et administrative Sens conventionnel de descente Longueur
de la partie classée navigable Nombre
d'écluses Lors de la canalisation des XVIII et XIXe siècles : 14 écluses et un pertuis à Redon. Aujourd'hui : 14 écluses de Rennes à l'Océan (Une écluse en amont de Rennes a disparu, à Saint-Hellier, mais celle du barrage d'Arzal a été ajoutée)
Gabarit Canalisation "napoléonienne" : 19,43m sur 4,40 m (en amont de Rennes), 27 m sur 4,70 m entre Rennes et Redon, mouillage 1,50 m, hauteur libre 2,70 m. Plus
long bief : Plus
court bief : Plus
haute écluse : Moins
haute écluse : Temps
minimum de parcours Ouvrages remarquables
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Structures administratives de rattachement Statut actuel Raisons de sa canalisation Compagnie
concessionnaire à l'origine de son achèvement Personnalités importantes ayant contribué à sa construction Préfiguration Conception Commencée
en Recommencée
en Mise en service en Racheté par
l'Etat en Concédée
en Radiée Transférée à la région
Bretagne en |
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Système alimentaire La rivière elle-même Voies
d'eau adjacentes : Principales
villes traversées : Départements
concernés : Origine
du nom de la rivière Vicinonia deviendra Visnonia au IXe siècle, soit, suppose-t-on, la "rivière aux eaux de rouille", francisée en Visnaine, Vilaigne puis Vilaine par attraction paronymique de l'adjectif vilain. Le prototype pré-latin reste obscur. Les Celtes l’appelaient Doenna, la rivière profonde ou rivière noire (Du-onna). Une origine gauloise avec une racine vi évoquant la forêt est possible aussi. Autre origine possible : Ar Ster Velen, la "rivière jaune" nommée ainsi par les Bretons venus d’Outre-Manche. La couleur jaune serait due aux schistes que la rivière traverse sur 200 km, mais elle pourrait aussi être due à sa couleur lors de ses crues fréquentes. Ster est un mot celte qui est passé dans plusieurs "Stour" en Angleterre, dont celle qui vit naître le peintre John Constable, dont le père était meunier. À partir du même mot Ster, une origine "la rivière aux moulins" est elle aussi possible : "moulin" se disant vilin en breton. Et ceux-ci étaient nombreux sur la Vilaine et sur ses coteaux ventés. D'un autre côté, le vent, Avel en breton, et ses rafales, avelenn, peuvent aussi avoir engendré une Vilaine qui serait alors la rivière au grands vents. Une autre origine du nom de la Vilaine est purement légendaire. Cette légende raconte l'histoire (triste, forcément !) d'une jeune fille plutôt mal servie par la Nature, en dépit de sa chevelure dorée, qui aimait en secret un prince qui ne lui rendait qu'indifférence. De désespoir, elle en mourut et de ses larmes naquit une rivière que l'on baptisa, en son souvenir, "Vilaine". En breton, la Vilaine se nomme Ar Gwilen. |
Remarques À la Bibliothèque Nationale est conservé un document d'un intérêt
extraordinaire.
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Ci-dessus et ci-dessous, la Vilaine à Redon était équipée, à l'amont de sa traversée par le canal de Nantes à Brest, d'un pertuis à aiguilles qui maintenait le niveau de l'eau dans la rivière par marée basse. Le barrage d'Arzal n'étant pas encore construit, la marée remontait alors jusqu'à Redon.
Deux autres vues de la même écluse
Deux vues anciennes de la Vilaine lorsqu'elle coulait à ciel ouvert dans Rennes. Les quais étaient de vraies falaises !
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Liens : Comité des Canaux Bretons et Voies navigables de l'Ouest Association pour le Sauvetage, la Sauvegarde et l'Exploitation des Canaux (ASSEC) Le canal de la Chapelle-Boby (site de l'Inventaire Général de la Bretagne) La Vilaine canalisée (Site de l'Inventaire Général de la Bretagne) Flottille traditionnelle de Basse Vilaine Ballades sur la Vilaine en bateaux d'inspiration traditionnelle La Vilaine est traitée dans le guide fluvial n°1 des Editions du Breil Sur ce site, vous verrez de belles images de la Vilaine, notamment sur cette page et sur celle-ci. |
Remarques Le canal de la Chapelle-Boby, ou canal du Gué de Baud Vers 1860 est construit un bief rectiligne de dérivation de la Vilaine en amont du centre ancien de Rennes. Cette dérivation, premier maillon d'une liaison projetée et inachevée vers l'est et la Mayenne, reçoit le nom de "canal de la Chapelle-Boby" ou "canal du Gué de Baud". Comblé à partir de 1911, il est occupé aujourd'hui par les avenues Aristide Briand, Sergent Maginot, et, avec une belle originalité, des parkings ! Où est donc passée la première écluse ? L'observateur attentif aura remarqué, à la simple lecture d'un guide fluvial, que la première écluse de la Vilaine navigable, "Comte", porte le numéro 2. Ce qui laisse supposer qu'il y a eu une écluse n°1. Et en effet, un plan d'avant 1720 nous montre une écluse "du Moulin de la Poissonerie", construite en 1612, non loin de la tour d'Apigné, à l'emplacement actuel approximatif du carrefour de la rue Comte Jean-Denis de Lajuinais et du quai Lamennais. Début XVIIIe sont construites encore deux autres écluses en amont, aux moulins de Joué et de Saint-Hellier. Cette écluse du Moulin de la Poissonnerie est encore mentionnée sur un plan de 1820, alors que les canaux bretons actuels sont en plein chantier. Quand en 1860 est ouvert le canal de la Chapelle-Boby (voir ci-dessus), en même temps que la Vilaine est redressée dans sa traversée de la ville, cette écluse se trouve reportée sur ce canal. C'est celle que montrent les photographies ci-dessus. Et plus tard, quand ce canal est lui-même à son tour abandonné et comblé à partir de 1911 (mais il est encore visible en 1929), cette écluse est remplacée par une nouvelle sise sur un bras de la Vilaine, au niveau du pont de la rue Dupont des Loges (voir photo ci-dessous). C'est vraisemblablement cette dernière qui aujourd'hui porte le n°1 des écluses de la Vilaine. C'était notre rubrique "La question que personne ne se pose, mais à laquelle nous répondons quand même".
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Merci à Pascale Delmotte,
responsable de la documentation de l'Inventaire, DRAC Bretagne, |
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Ecluse Dupont des Loges, sur la Vilaine à Rennes, qui permettrait à la navigation de remonter jusqu'à Cesson-Sévigné. (Photo Jean-Louis Le Bail) ...et "l'écluse" (en fait un vannage) qui l'a précédée à cet endroit. (Ci-dessous la même photo colorisée) Deux vues du moulin de Boël et de son écluse
La Vilaine à la Roche-Bernard. Au loin, l'océan l'attend.
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Sauf mention contraire, toutes les photos de cette page sont de Kader Benfehrat, président du Comité des Canaux Bretons. Merci à toi Kader ! |
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