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Nable : trou de vidange muni d'un bouchon. Il peut y en avoir au fond d'un petit bateau pour le vider de son eau après l'avoir tiré à terre..

Nabot : manille. Permet de relier des cordages, s'amarrer à un arbre (pas recommandé mais des fois on n'a pas le choix). Indispensable sur un bateau.

Nager : se servir de la pageotte pour gouverner le bateau

Narines : tabernacles de la hauteur du denbord de part et d'autre du mâat-clair sur les bateaux tractés. Larges de deux écoutilles, elles servaient de rangement pour le bois de chauffage, le charbon,les restes de peinture, les poules et les lapins. C'est leur disposition de chaque côté du mât faisant penser à un nez, qui est à l'origine du mot.

Narrow-boat : bateau de transport britannique, très étroit ( 7 pieds soit 2,10 mètres pour une longueur de 70 pieds soit 21 mètres), apparu à la fin du XVIIIe siècle. Un narrow-boat portait de 30 à 40 tonnes de fret. Il s'en fabrique toujours outre-Manche, mais désormais aménagés pour la plaisance. Avec sa barre franche et son aménagement "typically british", le narrow-boat, au-delà d'un simple bateau, est une philosophie et un art de vivre. Littéralement "bateau étroit".

Nau : ancien bateau traditionnel de transport du haut Lot. Etymologie : latin "navis", bateau.
On trouve aussi ce mot sur le lac Léman avec cette définition : embarcation non pontée à fond plat de 7 à 8 mètres, à l´avant relevé en coin et utilisée pour la pêche. Elle est apparue au XVIème siècle et elle est issue de la tradition indigène de construction navale remontant à l´époque celtique. Son nom vient probablement du latin nausum, « barque gauloise », gaulois *naua, racine indo-européenne *naus, « bateau ». Jusque dans la deuxième moitié du siècle dernier, les naus de pêche représentaient l´essentiel de la flotte lémanique. Dès 1870, elles ont petit à petit été remplacées par des canots en forme, d´origine maritime. Les dernières naus de pêche disparaissent entre 1920 et 1930.

Nausum : vraisemblablement qros bateau de charge gallo-romain en usage sur les rivières du sud-ouest.

Nauticien : chercheur spécialisé dans le domaine de la nautique (voir mot suivant). Etymologie : latin "navis", bateau.

Nautique : "ensemble des techniques qui permettent à l'Homme de se déplacer à la surface des eaux et d'y agir grâce à un instrument obligé, le bateau" (définition de François Beaudouin, conservateur honoraire du Musée d'intérêt national de la batellerie de Conflans-Sainte-Honorine). Etymologie : latin "navis", bateau.

Pour initier les enfants à cette science, voir l'ouvrage "Kevin et Gwendo vont en bateau ". (cliquer sur le titre)

Naviage : sur un bateau, espace ménagé à l'arrière pour permettre au timonier (le "navieur") de manoeuvrer le timon ou amintot. voir "patins de naviage". 
Etymologie : latin "navis", bateau, nef.

Navier, navieur : gouverner un bateau au moyen de la barre franche ou amintot. Le navieur est le timonier.

Navieur

Navieur à l'arrière d'une péniche. Les patins de naviage sont bien visibles en bas à droite de la photo.


Navière : synonyme (ancien) de "pertuis".
Etymologie : latin "navis", bateau, nef.

Navigable : une rivière est dite navigable lorsqu'elle est suffisamment aménagée pour que la navigation de bateaux, plus importants que de simples barques ou canoës et kayaks, y soit possible. Dans une rivière navigable, certains paramètres sont assurés, comme le mouillage et la bonne marche des écluses, s'il y en a. Nous donnons là la définition administrative de la notion de "rivière navigable", mais il est bien évident que pour le canoëiste et le kayakiste, le domaine navigable est vingt ou trente fois plus étendu que les 8500 km de canaux et rivières officiellement "navigables".

Naviot : sur le lac Léman, petite barque annexe de la grande barque à voiles. Etymologie : latin "navis", bateau, nef.

Navis Oneraria : à l'époque gallo-romaine, gros bateau transportant des marchandises lourdes de valeur.

Navis Utricularia : à l'époque gallo-romaine, bateau formé d'outres gonflées d'air. Un ancêtre du bateau pneumatique, en quelque sorte.

Neuvage (pièce de-) : pièce d'origine d'un bateau déjàà ancien qui a été maintes fois réparé. Les charpentiers de marine désignaient ainsi les pièces neuves.

Nez rouge : bateau de la C.G.N.H.P.L.M., ainsi nommé en raison du losange rouge entouré d'un bandeau blanc de la compagnie peint sur son étrave.

Nilotique : relatif au Nil.

Nocher : synonyme de passeur. Plus guère employé, sauf dans la Mythologie pour désigner Caron, le passeur du Styx, le fleuve qui entoure les Enfers.

Noeud : en fluvial, le noeud est ignoré comme unité de mesure de la vitesse, et n'est rien d'autre qu'une combinaison de boucles faite sur un ou deux cordages, dans un but bien précis : amarrage, allonge d'amarre, etc. Savoir en faire certains est indispensable. Pour le permis bateau, deux noeuds sont demandés :


Le noeud de cabestan, ou double clé. Très utile pour l'amarrage ou frapper une amarre sur un cylindre, un treuil par exemple. Plus on tire dessus, plus il se bloque.


Le noeud de chaise sert à confectionner rapidement une boucle au bout d'une amarre qui en est dépourvue.


Celui-là est réservé aux récalcitrants qui n'ont pas appris les deux précédents ! (Photos Dane)


Nolisation, noliser : disposition administrative et réglementaire particulière qui permet à un loueur de bateaux de plaisance de louer ceux-ci pendant une période bien définie à des clients qui ne possèdent aucun permis fluvial, alors que ce permis serait nécessaire pour le même bateau privé, c'est à dire ne faisant pas partie de la flotte de location d'un loueur déclaré et agréé. Cette disposition a bien sûr pour but de faciliter et favoriser le commerce de la location de bateaux de plaisance.

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Oiseaux : remorqueurs de la Société Guyard et Compagnie, auxquels étaient donnés des noms d'oiseaux : "Fauvette", "Bouvreuil", Bergeronette"...

Olive : petite poignée placée en haut du manche de la pagaie simple utilisée en canoë. Elle est importante car, en plus d'assurer un certain confort dans la tenue de la pagaie, elle permet au pagayeur de connaître et de contrôler l'orientation de sa pale, ce qui est plus qu'utile dans toutes les manoeuvres. Synonyme : pommeau (et pas seulement en Normandie !).

Onde Bleue : Type d'ouvrage original, encore à l'état de projet et d'étude, et destiné à rattraper de façon "douce", de forts dénivelés, en limitant au maximum l'agression sur l'environnement, de façon à remplacer de hautes écluses qui exigent de grands remblais qui bouleversent le paysage. Cela consiste, pour simplifier, en une suite de barrages mobiles de faible hauteur (1 à 2 m), espacés de 600 m à 1 km, et dont l'ouverture serait synchronisée par des procédés automatiques et informatiques de façon à ce que le bateau n'ait pas besoin de s'arrêter. L'auteur du brevet est un ingénieur français, Jean-Marc Deplaix. (Voir site).

Oeil de boeuf : aire de virement formée par un élargissement semi-circulaire du canal.

Oeuvres mortes : partie émergée d'un bateau.

Oeuvres vives : partie immergée d'un bateau.

Oreille : courte tige métallique horizontale soudée de chaque côté du bollard qui peut en avoir deux, quatre, voire six sur de grosses unités. Elles servent à guider les amarres en les empêchant de ripper lors d'un amarrage, et à bloquer ce dernier grâce à une clé simple, la maslingue.


Ces deux bollards portent chacun quatre oreilles.


Oreille de mât : support en bois à l'extrémmité arrière du mât-clair, destiné à basculer le mât.

Organeau : anneau d'amarrage. Plutôt maritime, mais se rencontre en fluvial.


Orsillaires : anneaux sur l'avant du bateau berrichon

Othieux : voir "outiau" (ci-dessous).

Oule : voir "houle".

Outiau : grande et forte gaffe (5 à 7 m, diamètre 7 à 8 cm) munie d'un bout ferré en forme de fourche à deux dents. Il sert à écarter le bateau d'obstacles comme hauts fonds et piles de ponts, ou encore à l'écoirrer. On trouve aussi "othieux", "hautcheux" ou "queue de baleine".


Pointe d'outiau
Pointe d'outiau.


Ouvrage d'art : toute infrastructure pérenne rencontrée par la voie d'eau, et destinée à un usage précis et répété sans limite dans le temps. Ponts, écluses, quais, ports, pertuis... sont des ouvrages d'art. Le site STRUCTURAE est consacré aux ouvrages d'art du monde entier, et en présente de nombreux relatifs à la voie d'eau.

Overdracht : mot hollandais synonyme de passe-bateau. Littéralement : "transmission" ou "transfert".

Overgand ou overgons : fort espar qui relie, à l'intérieur de la cale, les haut des bordailles bâbord et tribord pour assurer une bonne rigidité au bateau. Il y en a deux ou trois sur un "freycinet". Synonyme dans les régions du centre de la France : "matière", dont l'étymologie est certainement le latin "materia" qui désigne le bois de charpente. On peut trouver aussi l'orthographe "auvergant".

overgand

Overgand d'un bateau de commerce

Overlope : ensemble des panneaux d'écoutille. On trouve aussi "auverlope". (du flamand "over loopen" : courir par-dessus)

 

 

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Retrouvez les bateaux fluviaux de France dans le CDrom "Bateaux des Rivières et Canaux de France", version très enrichie (plus de textes, plus d'illustrations, et même quelques bateaux supplémentaires) du département "Bateaux" du présent site, édité par l'association HiPaRiCa. Voir la présentation et la commande ici et ici.