Dictionnaire étymologique basque
> Dictionnaire étymologique basque-français (nouvelle édition, 2023) [PDF]
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i - Dictionnaire étymologique basque-français(XIIe s.) Jonc. Voir ihi.
(1536) L’année dernière. Contraction de igaran, iragan "passé" avec suff. instrumental -z.
(1284) Rivière. De bai (cf. Baigorri, Bayonne). La forme Baigorri est attestée dès l’aquitain (Baigorrixo Deo). La reconstruction bien trop compliquée de J.A. Lakarra *hur-ban-i "eau coupée" (sic) n’est pas du tout convaincante. Le segment hur- ne peut pas devenir i-. Il semblerait que ibai soit postérieur à bai, peut-être sous l’influence de termes tels que ibar "vallée" ou ibi "gué".
Affluent. De ibai "fleuve, rivière" et adar "branche".
Vallée. De *ib- (cf. ibi "gué"). Cp. aussi la rivière Ibar de Serbie et Montenegro. Des formes toponymiques Bar semblent exister en Sardaigne. En Allemagne Iba près de Rotenburg an der Fulda, Ibra près de Bad Hersfeld. Theo Vennemann prétend que la plupart des noms allemands commençant par Eber proviennent du basque ibar "vallée". Il a sans doute raison de penser, comme je le pense aussi, que Eber ne signifie pas toujours "sanglier" à condition de ne pas oublier comme il le fait le gaulois eburo "if" (Evreux < Eburovices, Ebreuil, Evry, etc.) très bien attesté. Dans les formes allemandes comme Ibra, Ibrach ou Ebrach il est clair qu’il ne peut s’agir de "sanglier" (cf. en revanche Eberbach où "sanglier" est possible). On a donc affaire à une base *ib- ou *eb- en rapport avec l’eau. Cf. aussi Ibisa en 979 > Ybbs affluent du Danube en Autriche, Ibenbach affluent de la Dreisam en Bade-Wurtemberg. En Angleterre Ivel.
Mis, posé. Du proto-basque *ben "mettre, poser". Terme apparenté au kartvèle (géorgien) pen, pin "id.", vogoul pin "id.", samoyède pin "id.". Cf. ipini.
(Xe s.) Gué. De *ib- "eau". Cf. aussi ibar. Une contraction de *ibi-bide ou une apocope de *ibide n’est pas impossible. Cf. Ibos (Hautes-Pyrénées), Ibie (torrent de l’Ardèche), rivière Ibias (Asturies), Ivel (Bretagne), Ivoire (Alpes), Ibra (Allemagne), Ybbs (Autriche).
(XIVe s.) Aller. De *bil. Cp. avar bil "aller".
(S, 1366) Gué qui n’est pas à sec. De ibi "gué et busti "mouillé".
(B) Fléau. Var. de idaur "id.".
(HN) Giroflée (Bot.). De ilar et baltz "noir".
Secrétaire. De idatzi "écrire" et zain "gardien".
(1895, néologisme) Ecrire. De eratsi et iraatsi (Moguel).
Fléau (agr.). De irabiurtu "faire tourner" (factitif de biurtu). Var. idabur, irabur.
(XIVe s.) Semblable. Peut-être du latin idem. Var. kide.
Boeuf (Zool.). Cp. peut-être dravidien edd- "id." ou altaïque *ud "id.". Sinon altaïque iri "ongulé". Peut-être aussi tchétchène ett "boeuf". Cf. surtout Dolgopolsky, Nostratic Dictionary, n°144: iRi "grand ongulé", de loin la meilleure comparaison. Var. iri.
(1027) Bourbier, marécage. De i "jonc" et doi "lieu". La reconstruction *hur-don-i de J.A. Lakarra est fausse, hur ne pouvant aboutir à i.
Averse. De *dol "couler". Cf. odol "sang" et sarde abba idolza "eau courante, potable".
(1484) Sec. Cf. ihar, igar, agor. Variante igor.
(1900) Grange. De idor "sec".
(B) Collier. De idun "cou".
(1617) Apparence. Cp. mongol düri, turc dür, toungouse dür, duru "aspect, visage". Variante irudi.
(S) Laîche, carex (Bot.). Var. de iphular "id.".
(G) Loutre (Zool.). Var. de ugabere "id.". N’est pas une étymologie populaire.
(S) Passer, traverser. Var. de igaran "id.".
Fruit.
(XVIe s.) Monter. De *ga / *go "haut". Variante igon.
(1545) Dimanche. De igan "monter" et -te "temps".
(HN, L) Moulin. Var. de eihera "id.".
(Sal.) Passage, gué. De igare, igari "passer".
Automne. De igar "sec".
Flétrir, se faner, sécher. De igar "sec".
(R) S’éveiller. Var. de iratzari "id.".
(1025?) Grenouille. De igeri "nager". Racine *gel- /*ger-. Selon Lakarra 2019 de gel(di) "calme, dormant" (animal d’eau dormante)?
(1620) Plâtre. Du vieux-castillan yelso (cf. asturien yelsu).
Nagé. Terme apparenté à igel "grenouille".
(HN) Bruyère (Bot.). Du lat. erica "id.".
(1745) Ajouter, augmenter. De igon "monter".
Monter. Var. de igan "id.".
Brosse. De igurtzi "frotter".
Soleil. De *igu-/egu- "jour, clair". Voir egun.
Ostensoir. De iguzki "soleil" et saindu "saint".
(XVIIe s., SP) Etincelle. Var. de inar "id.".
(XIe s.) Jonc (Bot.). De *ini. Voir zihi, zii.
Liane (Bot.). De ihi "jonc" et me "mince".
(XIe s.) Chasse. De *ini(n)-. A aussi le sens de "gibier" qui est peut-être le sens premier. Dérivé: ihiztari (1377) "chasseur".
(XIIe s.) Rosée. De *initz. Peut-être apparenté à ihi < *ini "jonc". D’une base exprimant un "lieu humide". Cp. peut-être caucasien du nord inc "source"?
Bête sauvage. C’est le terme utilisé par J.M. de Barandiaran pour désigner des bêtes sauvages de la mythologie basque. Il signifie à la fois "bête sauvage et gibier", d’où son autre sens de "chasse".
(HN, Puente la Reina) Liseron (Bot.). De bihur "enroulé, tordu".
(S.P., XVIIe s.) Monter. Var. de igan "id.".
(XVIe s.) Tremblement. De *kara.
(1545) Apprendre. De *kas. Cp. vogoul *kas-i "apprendre".
Elève, étudiant, apprenti. De ikas- "appendre" et suff. -le "qui fait".
Pupitre. De ikas- "apprendre" et mai "table".
(XXe s.) Ecole basque. De ikasi "apprendre" et ola "petite maison".
(XIVe s.) Charbon. Il y a une variante inkatz. Cf. aussi gatz "sel"?? Mais l’albanais a gac "braise".
Charbonnier. De ikatz "charbon" et -kin "qui fait". Désigne aussi le lieu noir.
(1571) Chercher. De *ker-. Cp. ouralien *ker, hongrois keres.
(R) Soleil. Var. de eki "id.".
(B) Figue (Bot.). De l’esp. higo ou du lat. ficu(m).
Cal. De (b)ikor "grain" et zirin "mauvaise farine, fiente, etc.".
(1897) Drapeau. De *ikur "signe". Voir ikusi.
(1545) Voir. De *kus. Cp. turc kuz, kur "voir". Voir aussi ikurri.
(1571) Laver, nettoyer. De même que latsatu "laver" est issu de lats "ruisseau", le basque *kuz pourrait être issu de la racine hydronymique pré-celtique *kus, kos que l’on peut observer dans les noms de rivières: la Couze, la Cuse, le Cousin, la Cusance, etc. en France, Kusel en Allemagne, Cosia en Italie.
(IVe s., ilta) Mort. Apparenté à il "lune, obscurité". Cp. ouralien ile "soir" ?
(HN, Uterga, Biurrun, Muruzabal) Genêt épineux. De l’esp. aulaga "id.".
(1725) Astragale (Bot.). De ilar "fève" et belar "herbe, plante".
(1545) Lune. De il "lune, nuit" et argi "clair".
Galeopsis (Bot.). De il "morte" et asun "ortie".
(XIVe s.) Cheveu. Cp. dravidien ile "cheveu, fil".
Coiffeur. De ile "cheveu" et moztu "couper".
(1025) Bruyère (Bot.).
Cadavre. De (h)il "mort".
(B, G) Abri, lieu sec. Var. de egileor "id.".
(1562) Neveu, nièce, petit-fils. De ilo (?) et suffixe de parenté -ba. Certains veulent voir le lat. filiu "fils" dans il(l)o.
Cadavre. De il "mort" et otz "froid".
Février. De il "mois" et txiki "petit".
(1745) Désenclaver. De iltza "clou" et -ge "sans".
(XVIe s.) Clou. Apparenté à giltz "clé".
(1235) Sombre. De *il- "lune, sombre" et suffixe -un. Cp. egun "jour", de *eg- "soleil" et suffixe -un. Finnois il- "soir".
(B, G, HN) Pleine lune. De il "lune" et zar "vieille".
(XIIIe s.) Jonc. Variante de ihi < ini.
(1686, Gç) Immoler. Du roman.
Haricot (Bot.). De inda "Inde" et baba "fève".
(XVIe s.) Force. Cf. hittite innara "id.".
Figuier de Barbarie (Bot.). De indi "indien" et pikondo "figuier".
(Baztan) Hirondelle. Var. de ainhara "id.".
(1562) Autour. Du latin in gyru.
(S) Injuste. De l’esp. injusto.
Fiction. Du rom. cara "face" > "apparence".
(1571, Liç.) Investiguer. De l’esp. inquirir "id.".
(L-sar). Maintenant, encore. Var. de oraino "id.".
(XVIIe s.) Envers. Du latin inversu(m).
(XXe s.) Insecte (Zool.). De l’esp. insecto.
(1203) Noix (Bot.). De intz "lieu humide" et ur "noix, noisette, fruit à coque".
Noix blanche, hickory (Bot.). De intzaur "noix" et xuri "blanche".
(1596) Gémissement. Terme expressif.
(1025) Fourmi (Zool.). Peut-être expressif. Toutefois un lien avec elorri, eñurri "épine" n’est peut-être pas à exclure.
Nourrir. De inude "nourrice".
(1666) Inceste. De l’esp. incesto "id.".
(G-nav.) Etre. Var. de egon.
(G) Acheter. Var. de erosi "id.".
(1366) Nord. Cp. ibar "vallée"?
(XIXe s.) Plein, obèse. Apparenté à bete "plein".
(S) Chaintre. Var. de iphuru "id.".
Chaintre, bout du champ. De idi "boeuf" et buru "bout".
(XVIe s.) Mettre, poser. De l’eurasien *pin / bin. Apparenté au kartvèle pin, pen "id.", vogoul pin, samoyède pin "id.". Ne vient évidemment pas de *edun-eben-i comme le prétend J. A. Lakarra par contorsions ad hoc successives du style enhebeni > efe.eni. Variantes ibeni, imini.
(1565) Conte. Cp. peut-être youkaghir pun "raconter" ou altaïque ip- "dire", coréen ip "réciter", vieux japonais ip "dire", chumashan ineseño (Californie) ip "dire" (R. Applegate 2007: 145).
(1032) Cul, derrière. De l’expressif pré-basque/eurasien *pVrd. Cp. samoyède purd, purdari "id.", albanais pordhë "pet". Cf. aussi epher. En aucun cas de ibi-erdi "milieu du gué" (Lakarra 2019, sic).
(HN) Genévrier (Bot.). Du lat. juniperus "id.".
Fougère (Bot.). Attesté en toponymie. Var. iratze. Cette forme courte basique prouve que iratze n’est pas un emprunt au gaulois ratis comme on peut le lire ici ou là. Le segment final -tze est un suffixe des végétaux. De plus l’emprunt aurait donné en basque une forme *irratiz ou erratiz avec redoublement du /r/ et voyelle protéthique selon les règles phonétiques basques.
Poison. Peut-être de ira "fougère".
(1800) Collé, joint, composé. Factitif de atxiki "tenu, attaché" ou de jantzi "vêtu, habillé". Ne signifie pas "sculpter" comme l’a écrit R.L. Trask (2007). Le terme a été utilisé par S. Arana Goiri pour créer le néologisme idatzi "écrire, écrit". Cf. erantsi, erantzi. Var. iratsi.
Aconit (Bot.). De ira, iro "poison" et belar "herbe, plante".
Faire tourner. Factitif de biurtu "tourner".
Septembre. De ira "fougère" et il "mois".
Vanner le blé. Var. de iraitzi "id.".
Frai des poissons. Cf. peut-être evenki irbe, dolgan irba, ulcha xulbi, nanai xurbe "id." ? Cf. aussi drav. garb- "oeuf". Var. arbi.
(1745) Antidote. De ira "poison" et senda "soigner".
Auge pour les boeufs. De iri "boeuf" (idi) et aska "auge".
(958) Fougère (Bot.). De ira et suffixe des végétaux -tze. Ce n’est pas un emprunt au gaulois ratis "id." comme on l’a souvent écrit ici ou là. Un emprunt au gaulois aurait donné en basque *irratiz ou *erratiz avec prothèse vocalique et redoublement obligatoire de la vibrante selon la règle phonétique basque en vigueur.
(S) Instrument pour porter la fougère sur le dos. De ira "fougère".
Tourné, retourné. D’une racine *raul ou bien factitif de *iaul, iul. Var. irauri. Voir aussi erori.
Durer. Factitif de egon "rester".
(B) Commentaire, analyse. De iraz(ki)- "filtrer".
(R) Bouc châtré. De irazi "châtrer".
Avaler.
Glouton. De iretsi "avaler".
Boeuf. Var. de idi "id.".
Domaine, ville, par extension "environs". Très fréquent en toponymie ancienne (Iriberri) souvent sous la forme ili (Iliberri, Ilumberri) y-compris en domaine ibère. Cp. peut-être sumérien uru, iri "ville, cité".
(1737) Ferme, fort, dur. Du roman firme "id.". Var. irmo.
Pouvoir, avantage. Verbe défectif (dirot, liro). Racine *ro ? ou factitif sur on "bon" ?
(1745) Vénéneux. De ira, iro "poison".
(1745) Supporter. Factitif de jaso, joso "id.".
Radiation, rayon. Terme expressif.
Radio. De irra "rayon".
(1565) Rire. Terme expressif.
(XVIIe s.) Cri basque. Terme expressif.
(B) Revers, envers. Apparenté à irauli "tourner".
(XVIIe s.) Fileuse. De irun "filer".
(1571) Filer.
(1100) Vallée, prairie.
(R) Mettre, poser. Var. de ezarri "id.".
Queue. Peut-être forme imagée de isats "genêt, balai" ? Var. isas, isatz, isets, isetx, itsats, izatz.
(XIe s.) Genêt (Bot.). Vieux terme autochtone. Variante jats.
Arder, allumer. Cp. vieux-turc isi "arder".
Goutte. Peut-être du latin stilla "id."?
(1745) Marécage. Du gascon ou de l’espagnol estanque "étang"? Influence possible de istil.
Couler, verser. Racine proto-basque *sur. Cp. kartvèle tsur "couler", ouralien sur, altaïque sür "id.", dravidien sor, sur, tsor, tsur "couler".
(1745) Boeuf à engraisser. De idi "boeuf" et kel/gel. Var. ikel.
Fumier de boeufs. De idi "boeuf" et on "bon (engrais)".
(G) Goutte. Semble apparenté à idoi "mare, bourbier". Sinon cp. éventuellement drav. toy "couler", jap. toi "gouttière".
Gouttière. De itoi "goutte".
Baudroie (Zool.). De itsaso "mer" et apo "crapaud".
Algue (Bot.). De itsas "mer" et belar "herbe".
(B-gip.) Huîtrier (Zool.). De itsas "mer" et mika "pie".
(1545) Mer. De *itz- "eau" et suff. -so "grande".
Phoque (Zool.). De itsas "mer" et otso "loup".
Cochon d’Inde (Zool.). De itsas "(outre)mer" et zerri "cochon".
(Xe s.) Aveugle. De *ez-so "ne pas voir" (par *etso > itsu)? Autres possibilités: var. de istu "fermé"? (cf. (h)etsi "id.") ou hits "pâle, terne". Aucun rapport avec lat. caecum (Lakarra).
Laid. Peut-être de its "pâle, triste, de piètre apparence".
(Antiquité, cf. Ituriasso) Source. Peut-être de it- "eau" et urri "peu" ou altaïque *tur- "naître"? Cf. en Sardaigne Turre, Turrone, putzu de Turru, Turres, Turriga, funtana Turras, kukkur Iturri, etc. En Espagne cf. aussi Río Turia.
Cresson (Bot.). De iturri "source" et belar "herbe".
(867) Maison. Var. de etxe "id.".
Bouvier. De idi "boeuf" et zain "gardien".
Ombre.
Ouest. De itzal "ombre" et alde "côté".
(B) Laisser. Var. de utzi "id.".
Tourner, traduire. Racine *tsul. A été comparé au géorgien tswl "changer".
Silencieux, secret. Peut-être d’un expressif ix-.
Clandestine (Bot., Lathraea clandestina). De ixil "silencieux, secret" et lore "fleur".
Renverser. Var. de uzkaili "id.".
(S) Gaucher. De ezker "gauche".
Histoire. Emprunt.
(1022) Pierre, roche. Variante de aitz.
Eau. En composition dans des termes comme iz-erdi "sueur", iz-urde "dauphin" (cochon de mer). Vieille racine peut-être présente dans des hydronymes: Isara "Isère, Oise", Isar, affluent du Danube, Yser (Belgique), etc.
Sapin (Bot.). Peut-être cp. l’altaïque *xisi, isi "mélèze" ?
(IVe s., IZANA) Etre. En principe la racine devrait être *sa ?
(B) Queue du bétail. Terme apparenté à izatz "id.".
Etoile. Cp. peut-être mo. *sar- "lune"? On a rapproché le terme de l’indo-européen aster, star, etc. et même de la déesse Ishtar mais c’est très peu probable. Cp. aussi tchadique sar, saar "étoile". Sans doute d’une racine eurasienne *sar- "briller".
Astrée (Bot.). De izar "étoile" et iduri "qui ressemble".
(Sal., R) Mettre, poser. Var. de ezarri "id.".
(G) Queue. Terme apparenté à izapo "id.". Cf. peut-être isats.
Tante. De iz- et suff. de parenté -ba. Le segment iz pourrait être formé à partir de ahizpa "soeur".
(1545) Nom. A été comparé au sémitique ism "nom"? Un lien avec izan "être" n’est pas impossible. Cp. aussi peut-être seneca hsen "nom".
(XVIIe s.) Saumon. Du latin esox, gaulois esocina (espagnol, asturien esguín ).
(1562) Enceinte (adj.). De *zor/zur "deux, double" (voir zortzi "huit" et izur "pli, doublure").
(BN) Glande, ganglion. De *zor(r) "double"? Voir izurri.
(1235) Glace, gel. De ihitz "rosée" et otz "froide".
Iceberg. De izotz "glace" et mendi "montagne".
(1450) Côte, bord de mer. De iz "mer" et bazter "côté, bord".
Aine. Apparenté à iztar "cuisse".
(1086) Cuisse. Apparenté à iztai "aine".
(1545) Ennemi. De izter (?) et begi "oeil".
(XIVe s.) Goutte. Du latin stilla.
(980) Pli. Apparenté à izor "enceinte", de *zur / zor "deux". Cp. espagnol dobladillo "pli". Voir aussi zortzi "huit".
(1620) Dauphin (Zool.). De iz "mer" et urde "cochon".
(XVIe s.) Epidémie. Voir izorri.
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