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Canal du Centre et rigole de Torcy (ou canal du Creusot) |
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Le canal du Centre s'est d'abord appelé "canal du Charolais". Nous traitons également ici de la Rigole de Torcy. L'aube sur le canal à Paray-le-Monial
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Sous-bassin Type de voie d'eau Relie Origine physique et
administrative Extrémité physique et
administrative Altitude du bief de partage : 301,10 m Sens conventionnel de
descente longueur Nombre d'écluses Elles étaient au nombre de 82 à l'origine : 30 versant Loire, 51 versant Saône, plus celle de Bois-bretoux. Plus
long bief : Plus
courts biefs : Plus
haute écluse : Moins
haute écluse : |
Structure administrative
de rattachement Statut actuel Raisons de sa
construction Institution à l'origine
de sa création Personnalités importantes ayant contribué à sa construction Préfiguration Conception Modernisation Freycinet Commencé en Mis en service en Racheté par l'Etat en Radié Confié en gestion à titre expérimental à la Région Bourgogne depuis le 1er janvier 2010. Au vu de la faiblesse de moyens mis à sa disposition par l'Etat à la région Bourgogne cette gestion a pris fin le 31 décembre 2012. |
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Deux vues du port de Chalon, disparu aujourd'hui sous l'avenue Nicéphore Niepce (ou comment rendre hommage à un enfant du pays en massacrant l'oeuvre d'un autre enfant du pays !). Cette écluse était celle qui permettait de descendre rejoindre la Saône.
Trois autres vues anciennes du même endroit. Paysage d'eau et de vie disparu à jamais, sacrifié au bitume et à la bagnole... Merci les technocrates...
Le gâchis à Chalon : aujourd'hui, au lieu du ruban d'eau qui pourrait être un beau port de plaisance : bitume, camions, bagnoles, vitesse, pollution et bruit. (Vue aérienne de Chalon peu avant la déviation du canal par le nord de la ville)
Vu de la Saône, l'ancien débouché du canal. Le nouveau, à Crissey, est nettement moins attractif.
La tranchée de Génelard...
La même au début du XXe siècle.
...et celle de Chagny, par laquelle le canal quitte la vallée de la Dheune pour celle de la Thalie
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Gabarits A l'origine, un gabarit proche de l'actuel gabarit des canaux bretons, soit 27 à 28 m sur 4,75 m, mouillage 1 m, hauteur libre ne dépassant sans doute guère 2,60 m. Puis, très rapidement dans les années 1820 : passage progressif au gabarit "Becquey" par élargissement dans un premier temps à 5,20 m, puis allongement dans un second temps à 32,48 m, mouillage 1,60 m, hauteur libre 3 m. (Dès 1822, Huerne de Pommeuse annonce un gabarit de 32,48 m sur 5,20 m.)
L'évolution (pas vraiment heureuse) des sites fluviaux de Digoin, Montchanin et Chalon, est développée dans les remarques. Ouvrages remarquables Système alimentaire Voies
d'eau adjacentes : Principales
villes traversées : Départements
concernés |
Remarques Deux canaux concurrents Longtemps
les deux projets de "canal du Charolais" et de "canal de Bourgogne"
furent concurrents. Et, chose étonnante, ils furent tous deux réalisés.
On obtiendra plus de renseignements sur cette "concurrence" en suivant
ce lien (Cliquer
ici). Un canal maltraité à ses extrémités et en son centre. Digoin
: un réseau amputé Chalon
: pas sympa pour l'enfant du pays Ports
et haltes du canal L'Eurovéloroute
des Fleuves
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Une préfiguration audacieuse : le
"canal de Lyon" ou "canal du Beaujolais" Avant le canal de Gauthey, il y eut d'autres projets de liaisons de la Saône à la Loire. L'un d'entre eux était particulièrement audacieux, qui consistait à relier le Rhins, qui se jette dans la Loire à Roanne, à l'Azergues, qui rejoint la Saône à Anse, au sud de Villefranche-sur-Saône. Son bief de partage se situait dans les environs de Gondras (ou Gondran), près de Grandris, en plein Beaujolais. Le point de partage était vraisemblablement le col de la Cambuze, à 708 m d'altitude, ce qui en faisait, et de loin, le plus haut canal de France. Ce projet est attribué couramment à Léonard de Vinci lors de son voyage en France vers 1517, sans que l'on en ait d'attestation. En revanche, ce même projet est attesté par Jérôme Joseph Lefrançais de Lalande qui l'attribue, dans son célèbre ouvrage "Des Canaux de Navigation" (1778), au chevalier Regnault, Ingénieur Général de la Marine, en 1688, qui, reprenant la proposition de 1687 d'un marchand lyonnais, Saulier, l'estimait possible bien que présentant de grandes difficultés d'exécution : "Pour cette jonction, il faudrait trancher une montagne par une excavation de huit cent trente toises de longueur (environ 1,618 km), et de cinquante huit toises de profondeur (environ 113 m) au milieu du sommet de ladite montagne, dont le seul déblai, selon le calcul même du projet, monterait à cent vingt sept mille deux cent cinq toises cube et cinq neuvièmes (...). D'ailleurs il ne parait pas, par le calcul qu'on a fait des eaux, qu'il pût y en avoir assez pour le point de partage d'une telle navigation." (1) . D'après Lalande, le projet est repris en 1737 par le chevalier Louis Pierre Daudet, Ingénieur Géographe du Roy, sans plus de succès. Lalande estime, avec un bel optimisme, que par ce canal un bateau ne mettrait que trois jours au maximum pour aller de Lyon à Roanne. Nous nous permettons d'en douter vu le nombre d'écluses nécessaires pour monter au bief de partage (2), même si celui-ci est abaissé au moyen d'un tunnel et d'une profonde tranchée. À son tour, dans son ouvrage posthume "Essai sur le système général de navigation" (1829), Barnabé Brisson (1777-1828) propose un autre tracé, de 4 km plus au sud : "On peut établir une communication de Lyon à Roanne, en remontant la Saône jusqu'au-dessus de Neuville ; ouvrant ensuite un canal qui passerait au sud de Quincieux (nota : donc entre Quincieux et Saint-Germain au Mont d'Or, soit 10 km en aval du projet de Regnault, et à 1,5 km en aval de l'ancienne écluse de Bernalin) et près des Chères ou Echelles, se rapprocherait de l'Azergue, vers Chazay, remonterait la vallée de cette petite rivière, puis le vallon du ruisseau de Saint-Just (nota : le ruisseau d'Avray, qui passe au nord et en contrebas de Saint-Just-d'Avray), d'où il passerait, par un souterrain de 4800 mètres, au vallon du ruisseau d'Orval (nota : Orval est un hameau au sud-est de Cublize. Le ruisseau d'Orval, ou Mélard, rejoint le Reins (ou Rhins) dans le lac des Sapins); de là, il descendrait à la vallée du Rahins, qui se jette dans la Loire, près de Roanne. Le point de partage serait alimenté par des dérivations de l'Azergue, prise à la Mure, et du Rahins, pris à une demi-lieue sous Saint-Vincent. Les rigoles auraient 40 kilomètres de longueur, et recueilleraient les eaux de dix lieues superficielles de pays. La longueur du canal, depuis la Saône jusqu'au point de partage, serait de 42 kilomètres, avec une pente évaluée à 170 mètres, et depuis le point de partage jusqu'à la Loire, de 35 kilomètres, avec une pente présumée de 75 mètres."; Ce tracé passerait sous le col de la Croix des Fourches, situé à 776 m d'altitude. Là encore, il semble que les mesures d'altitude prises par Brisson soient erronées : suivant ses indications, le bief de partage de 4,8 km se situerait autour de 460 m d'altitude, entre le Chavet côté Azergues et Chez Multon côté Rhins. Cela donne une chute de près de 200 m côté Loire et 300 m côté Saône. Ça fait un sacré paquet d'écluses, celles-ci mesurant 16,50 m sur 2,60, ce canal étant classé en seconde catégorie par Brisson. Le mouillage du canal serait de 1,60 m... Quant aux prises d'eau, celle sur l'Azergues devrait être non pas à Lamure, mais bien en amont, du côté du Prunier. En revanche, celle sur le Reins, à une demi-lieue sous Saint-Vincent (soit vers le château de Magny), un peu en amont de Cublize (le lac des Sapins est déjà à 440 m) pourrait être placée un peu plus bas, soit aux Cloches, non loin de Tournemidi. Remarquons tout de même que ce projet s'est sans cesse heurté à un projet concurrent : le canal du Rhône à la Loire par Givors, Saint-Etienne et Roanne, qui a connu, lui, un début de réalisation : le canal de Givors. Finalement, c'est le chemin de fer qui établira cette relation entre Lyon et Roanne. Ouverte en 1856, cette ligne, la portion la plus difficile de la liaison de Nantes à Lyon, franchit la ligne de partage des eaux par le tunnel des Sauvages (2,97 km, 550 m d'altitude), pas loin du col du Pin Bouchain (759 m). Elle quitte la vallée du Rhins à Amplepuis pour monter par celle du Rançonnet. De l'autre côté du tunnel des Sauvages, elle rejoint la vallée de la Turdine à Tarare, puis celle de la Brévenne à l'Arbresle, et enfin à Lozanne celle de... l'Azergues. Le canal du Rhins à l'Azergues tel qu'il apparaît dans le mémoire du Chevalier Daudet (1736). ECBD est le tracé du canal, C et B étant des réservoirs collectant les eaux apportées respectivement du Rhins et de l'Azergues par les rigoles G et F. Tentative de visualisation du bief de partage du canal de la Saône à la Loire étudié et proposé par Barnabé Brisson Le Mélard, ou ruisseau d'Orval, actuellement, vers son débouché dans le lac des Sapins, où devait passer ce canal utopique. 1.
"Nouvelle description de la France etc." par Jean Aymar Piganiol de la
Force, 1754
2. L'alitude de la Saône à Lyon est de 160 m, celle de l'Azergues à son confluent en Saône à Anse de 169 m, et celle de la Loire au confluent du Rhins à Roanne de 265 m. Avec un bief de partage ramené dans le meilleur des cas, au moyen d'une tranchée et d'un tunnel, à 600 m, il reste un bon dénivelé à franchir de part et d'autre. On comprend les réticences de Regnault. Cette histoire, on pourrait dire "aventure", est développée ici et ici. |
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La "capitainerie" du "port" de Chagny : une belle aberration
En entrant à Chagny, le canal passe au-dessus de la voie ferrée par un pont-canal
Le port de Chagny, quasiment désert. Il faudrait peut-être se poser des questions...
Vue du canal depuis le haut d'Ecuisses |
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Les deux premières écluses de l'escalier d'Ecuisses, au début du XXe siècle. Ces écluses sont alors toutes neuves.
Le canal à Perreuil, entre Saint-Julien-sur-Dheune et Saint-Bérain. Le paisible chemin de halage est devenu une départementale.
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Montchanin
: passé à côté d'une belle possibilité Le
canal du Centre, un canal en manque d'eau ??? Et dire qu'on remet ça en 2019, à partir du mois... d'août !! |
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L'écluse de communication et le port
Schneider, ci-dessus au début du XXe siècle,
L'ancien port public de Bois-Bretoux, au début du XXe siècle. Aujourd'hui, de ce site, seule la maison éclusière , dont seul le toit dépasse au centre de l'image, est encore identifiable. Tout le reste a disparu.
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Sur le tracé d'origine du canal, rue François Ducarrouge, on voit encore la maison de la première écluse n°28...
...dont l'actuel propriétaire a eu l'excellente idée de ne pas recouvrir de crépis le linteau sculpté, portant le numéro de l'écluse. Au contraire, il le repeint soigneusement. Bravo !
À Digoin, l'écluse double n°27-28 de jonction avec l'ancien tracé débouchant en Loire. Elle a remplacé en 1853 les deux écluse 27 "Paradis" et 28 "Briérette" qui étaient sur l'ancien tracé alors abandonné. Un siècle plus tard, ce bel ouvrage disparaissait à son tour, déjà victime de la tyrannie de l'automobile et du camion.
L'écluse 29, qui la suivait, a disparu elle aussi. À la place du canal se trouve aujourd'hui l'avenue des Platanes...
...Et juste après ce bassin, par l'ultime écluse n°30, le canal rejoignait la Loire. De nos jours, ce sont le stade nautique et le camping à cet endroit.
L'écluse de Paray-le-Monial, au début du XXe siècle
Le port Campionnet à Digoin (et non "Championnet" comme indiqué sur cette carte postale ancienne), actuel port de plaisance, et jonction du canal du Centre avec le canal Latéral à la Loire. Campionnet était un industriel local, par ailleurs maire de Gueugnon. C'est à son initiative que la rigole d'Arroux fut conçue navigable.
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Cinq canaux en un seul Le canal du Centre est certes principalement un canal de jonction à bief de partage, mais on peut le subdiviser en cinq parties distinctes de la Loire à la Saône :
En cliquant sur ce lien, vous verrez un diagramme explicitant celà.
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L'écluse de
Chez-le-Roi, dans la vallée de la Dheune
Le pont-levis de Montceau-les-Mines. Peu de choses ont changé depuis cette photo des années 1950, si ce n'est que les bateaux de plaisance ont remplacé les anciens bateaux en bois.Ici, une péniche vide descend vers la gare de chargement des houillères.
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La rigole de Torcy, ou "canal du Creusot" Cette rigole qui n'a plus aujourd'hui qu'un rôle alimentaire pour le canal, fut conçue à l'origine pour recevoir une petite navigation de bateaux de 6 m sur 2. Les ingénieurs Robert Fulton et Charles Forey ont même conçu, pour ratrapper le fort dénivelé entre le Bois-Bretoux et le Creusot, jusqu'où elle devait monter, des ascenseurs à bateaux à flotteurs, dont nous avons les plans ainsi que des plans inclinés. Il n'est pas sûr qu'ils aient été tous réalisés, et sur place, on n'en voit plus rien. Huerne de Pommeuse, en 1822, écrit avoir vu fonctionner en 1813 un plan incliné (qui consommait trop d'eau : la chute de celle-ci faisait mouvoir l'appareil) et un ascenseur -qu'il nomme "sas mobile"-. La rigole a fonctionné pour la navigation seulement entre Torcy et Bois-Bretoux de la fin du XVIIIe siècle jusqu'en 1838, date à laquelle une voie ferrée vint la remplacer dans ce rôle. Huerne de Pommeuse affirùme qu'en 1807, le projet total de rigole navigable du Creusot au Bois-Bretoux était abandonné. Dans la voûte longue de 1266 m, les mariniers se propulsaient, couchés en travers du bateau, en prenant appui sur les parois avec leurs pieds, méthode britannique. (retour en haut de page) Du "canal du Charolais" au "canal du Centre" Le "canal du Charolais" n'aura pas porté ce nom longtemps. En 1792, la Convention, soucieuse d'effacer tout ce qui de près ou de loin, pouvait évoquer l'Ancien Régime, fit remplacer le nom de la province du Charolais par un nom plus neutre, le "Centre". L'association "Eurocharolais" milite pour rendre au canal ce nom qui lui convient géographiquement mieux (Lien vers Eurocharolais). Après tout, "charolais" est déjà le nom d'une race bovine sans que la République n'ait rien trouvé à y redire ! |
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Au début du XXe siècle, un bateau berrichon vide s'apprête à descendre l'écluse n° 9 de Montceau-les-Mines. À cet endroit se trouve aujourd'hui la subdivision navigation de la DDE71
L'écluse de haute chute de Crissey, qui remplace l'ancien tracé par Chalon
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Remerciements à Valérie Mauret-Cribellier, de la DRAC-Centre, ainsi qu'à Philippe Ménager, historien de Digoin, pour de nombreux compléments d'informations, et quelques corrections. | |||
Liens : Le Comité de promotion touristique du canal du Centre n'existe plus, mais une nouvelle association est en cours de création. Contacter Jean-Michel Chantreault à Génelard. Le musée du canal (site de la 9ème écluse), à Ecuisses Les dernières nouvelles du canal du Centre sur le site de l'Entente des Canaux du Centre Plaisances : le canal du Centre Le canal du Centre (et aussi un peu du canal Latéral à la Loire) en photos par Sally Andrew (lien mort) Les plaques des écluses du canal du Centre Voir aussi, sur l'ensemble des canaux du centre de la France, dont celui du Centre, l'ouvrage "Les Canaux du Centre de la France", par Jean Sénotier, et auquel l'auteur de ce site a contribué, en vente ici. Copinage éhonté : On trouvera aussi une description et un historique très précis de ce canal dans cet excellent livre de mon ami historien Philippe Ménager, paru en 2009 :
Le hic, c'est que, preuve de sa qualité, cet ouvrage est aujourd'hui épuisé. Mais il n'est pas interdit d'aller farfouiller sur Amazon ou ailleurs pour le dénicher. Autre lien : le canal du Centre est traité intégralement dans le guide fluvial n°2 et partiellement dans le n°3 des Editions du Breil |
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Egalement, conférence sur demande : les ponts-canaux de Digoin et Digoin, carrefour fluvial | |||
Cette page est dédiée tout particulièrement
à Paul Doreau, ardent défenseur et promoteur passionné du canal, à
l'origine de la création du Comité de Promotion Touristique du Canal du
Centre, et qui a franchi son ultime écluse en mars 2008. Bon voyage
vers d'autres rives, Paul.
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Retrouvez les bateaux fluviaux de Bourgogne, du Centre, du Berry, dans le CDrom "Bateaux des Rivières et Canaux de France", version très enrichie (plus de textes, plus d'illustrations, et même quelques bateaux supplémentaires) du département "Bateaux" du présent site, édité par l'association HiPaRiCa. Voir la présentation et la commande ici et ici. |